
Sengoku Ace/Samurai Aces (arcade, 6,99 €) – images : Hardcore Gaming 101
Le mois dernier, on pensait la Console Virtuelle de la Wii U morte et enterrée avec 2017, mais la console a encore accueilli quatre titres PC Engine jamais réédités jusqu’ici : Necromancer, Mr. Heli, Image Fight (5,99 € chacun) et sa suite Super CD-ROM² (7,99 €). Alors bien évidemment, la Switch est loin de pâlir de la comparaison avec Samurai Shodown II, Super Baseball 2020, Fatal Fury 3 et Magical Drop III issus de la Neo·Geo, accompagnés ce mois-ci par les jeux d’arcade Crazy Climber et Heroic Episode, mais aussi et surtout Samurai Aces (6,99 € pièce), le tout premier shoot ’em up de chez Psikyo ! En outre, mais uniquement aux États-Unis pour le moment, février a été marqué par l’arrivée des classiques Data East comme promis. Et côté néorétro, la moisson a été une nouvelle fois exceptionnelle tant sur le plan de la quantité que de la qualité avec Mercenary Kings: Reloaded Edition (15,99 €), Dandara (14,99 €), The Darkside Detective (12,99 €), ATOMIK: RunGunJumpGun (7,99 €), Crypt of the NecroDancer (19,99 €), Mercenaries Saga Chronicles (14,99 €), Aegis Defenders (19,99 €), Owlboy (22,99 €), Aqua Kitty UDX (7,49 €), Xeodrifter (9,99 €), The Longest Five Minutes (39,99 €), Space Dave! (7,99 €) et encore aujourd’hui avec Pac-Man Championship Edition 2 Plus (19,99 €) et le RPG de Kemco Dragon Sinker (12,99 €). L’éditeur est d’ailleurs le seul à alimenter encore la 3DS ce mois-ci via Machine Knight (9,99 €)… Et en plus, février n’est même pas fini et la Switch devrait avoir droit à Streets of Red mardi, une nouvelle version du beat ’em up Devil’s Dare.
SAMURAI SHODOWN II (Switch)
(Neo·Geo MVS, 28 octobre 1994 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK
Date de sortie eShop : 01/02/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…SAMURAI-SHODOWN-II.html
Alors que le premier Samurai Shodown est disponible depuis juillet, voici son successeur, considéré encore aujourd’hui comme l’un des meilleurs de la série avec le quatrième. Il faut dire qu’il reprend les qualités de son aîné (l’ambiance, la présence d’animaux, l’interactivité avec le décor) et améliore tout : une intro encore plus réussie, davantage de persos et seulement un disparu (le géant Tam Tam), des arènes encore plus sublimes, et un gameplay raffiné. Celui-ci demeure basé sur l’attente et l’observation plutôt que les combos d’un The King of Fighters, mais on peut désormais effectuer des roulades, se coucher pour éviter les projectiles, et c’est aussi probablement le premier jeu de combat qui voit l’apparition d’un contre, un futur incontournable dans le genre avec Street Fighter III. En outre, l’arsenal de coups spéciaux est étoffé pour chaque combattant, avec l’apparition d’une Weapon Smash Waza qui permet de briser l’arme de son adversaire en cas de succès, sans avoir à passer par les joutes toujours présentes.
NECROMANCER (WII U)
(PC Engine, 22 janvier 1988 au Japon)
Catégorie : RPG
Joueurs : 1
Éditeur : Hudson/Konami
Date de sortie eShop : 01/02/2018
Prix : 5,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…/Necromancer.html
Bien que Jaseiken Necromancer fut le tout premier RPG de la PC Engine, il se démarqua d’emblée de la production de l’époque sur Famicom par son ambiance horrifique et ses effets gore, annoncés par la jaquette signée par l’illustre artiste suisse H.R. Giger, au style identifiable au premier coup d’œil. En revanche, il se révèle bien plus classique en termes de gameplay, avec l’alternance habituelle entre exploration, visites de villages et combats au tour par tour. Il n’en demeure pas moins réussi, mais le jeu n’a hélas jamais quitté son pays natal et cette réédition est intégralement en japonais, ce qui en diminue grandement l’intérêt si on ne maîtrise pas la langue. C’est d’autant plus dommage que les points de récupération nous évitent ici de taper de longs mots de passe pour sauvegarder sa partie. Il rencontra apparemment un certain succès au Japon, mais alors que certaines rumeurs évoquaient pas moins de six épisodes, le jeu n’eut droit à une suite qu’en 2009 sur mobiles, portée l’année suivante sur DSiWare avec le sous-titre Nightmare Reborn, à une époque où Hudson Soft relançait pas mal de ses franchises passées.
BATTLE CHOPPER/MR. HELI (WII U)
(PC Engine, 1er décembre 1989 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1
Éditeur : Irem
Date de sortie eShop : 01/02/2018
Prix : 5,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…/Battle-Chopper.html
Connu sous le nom de Mr. Heli no Daibōken au Japon, ce shoot ’em up est né en arcade en 1987 sur le hardware 16-bit M-72, réutilisé l’année suivante dans Ninja Spirit et Image Fight ci-dessous. Mais c’est aussi celui de R·Type la même année, et on imagine que le succès de ce dernier n’a pu qu’éclipser ce titre au scrolling multidirectionnel, ou plutôt vertical et horizontal en alternance. Il est donc (peut-être) moins simple à appréhender avec des ennemis venant de tous les côtés, sachant qu’il faut aussi penser à récolter des cristaux pour acquérir de l’équipement en boutique comme dans Fantasy Zone (1986). Il était également plus difficile d’exporter à l’époque aux États-Unis un cute ’em up à l’univers coloré, et ce portage PC Engine n’a d’ailleurs jamais quitté le Japon. En revanche, Firebird Software a publié des adaptations sur la plupart des micro-ordinateurs 8-bit et 16-bit la même année, dont une version Amstrad CPC particulièrement réussie comme nous le rappelait un récent épisode d’OldSchool is beautiful. Mais ce portage console réalisé en interne par Irem se révèle bien sûr le plus fidèle à l’original.
IMAGE FIGHT (WII U)
(PC Engine, 27 juillet 1990 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1
Éditeur : Irem
Date de sortie eShop : 01/02/2018
Prix : 5,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…/ImageFight.html
Sorti en arcade l’année suivant R·Type du même Irem, ce shoot ’em up arbore cette fois un scrolling vertical mais présente des similarités avec son prédécesseur, comme la présence de modules. L’un d’eux se place à l’avant du vaisseau et fait office de bouclier protégeant d’un coup en plus de modifier le tir parmi neuf types, mais il ne peut pas être détaché. Tandis que trois autres pods (bleus ou rouges selon qu’ils tirent tout droit ou dans la direction opposée au déplacement) gravitent autour du joueur et peuvent être projetés vers l’avant en guise d’attaque spéciale. L’une des particularités du titre est cependant que les cinq premiers des huit niveaux constituent un entraînement en réalité virtuelle (d’où le nom du jeu) ; si la note finale est insuffisante, on est ainsi envoyé dans une éprouvante Penalty Area avant de poursuivre… Porté sur consoles et micros au Japon, Image Fight est très populaire là-bas puisque Hiroshi Iuchi le considère comme la source d’inspiration principale de son Radiant Silvergun (1998), et c’est l’un des cinq jeux préférés de Tomonobu Itagaki (Dead or Alive, Ninja Gaiden) ! Hélas, seule la version NES, ratée, est sortie aux États-Unis. Ce portage PC Engine se révèle bien plus réussi sauf sur le plan sonore, et même si l’orientation horizontale de l’écran fait beaucoup perdre en visibilité. Heureusement, la difficulté très élevée de l’original est désormais réglable pour compenser.
IMAGE FIGHT II (WII U)
(PC Engine Super CD-ROM², 18 décembre 1992 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1
Éditeur : Irem
Date de sortie eShop : 01/02/2018
Prix : 7,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…/ImageFight-II.html
Cette fois, il ne s’agit pas d’un portage de jeu d’arcade puisque cette suite est exclusive au lecteur Super CD-ROM² de la PC Engine. On pouvait ainsi attendre de cet Image Fight II: Operation Deepstriker un shoot ’em up taillé sur mesure pour la console reine du genre… Malheureusement, il s’agit plutôt d’une suite paresseuse qui recycle beaucoup d’éléments de son prédécesseur. Les amateurs seront certes heureux de retrouver son système d’armement original, mais le level design semble plus monotone et la difficulté encore plus élevée, peut-être même carrément injuste par moments, cette fois. Côté nouveautés, on a droit à un niveau de plus, à des cinématiques cheap qui s’affichent dans de toutes petites fenêtres, et à des musiques bien entendu « de qualité CD » mais hélas pas plus mémorables pour autant. Cependant, en dehors de la difficulté, ce shoot ’em up conserve les qualités de son aîné et reste correct, mais il souffre surtout de la comparaison avec les nombreux ténors du genre publiés entretemps sur le support.
SUPER BASEBALL 2020 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 20 septembre 1991 au Japon)
Catégorie : baseball
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK
Date de sortie eShop : 08/02/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…2020-SUPER-BASEBALL.html
Sorti entre le jeu de lancement Baseball Stars Professionnal (1990) et Baseball Stars 2 (1992), ce titre s’en distingue bien entendu par son côté futuriste, comme son nom l’indiquera encore quelques années… Cela dit, n’en déplaise aux fans de Cobra, il se démarque nettement moins du véritable baseball, sport n°1 au Japon et n°2 aux États-Unis, que le Rugball, hélas. Sa première particularité tient à ses zones de jeu ; celle de Home Run est très réduite car la balle reste en jeu si elle atterrit dans le public, mais il y a surtout des zones Jump et Stop où les joueurs font des bonds prodigieux et où la balle reste collée au sol, respectivement. La seconde particularité est que les joueurs, humains ou robotiques, peuvent subir des dégâts notamment via des mines qui font leur apparition après chaque première phase d’attaque ! Heureusement, il est possible d’effectuer des réparations avec l’argent gagné (!) à chaque interruption. Hélas, ces idées ne suffiront sans doute pas à attirer un profane, et l’amateur lui préférera Baseball Stars 2.
CRAZY CLIMBER (Switch)
(arcade, octobre 1980)
Catégorie : adresse
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Nichibutsu
Date de sortie eShop : 08/02/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…CRAZY-CLIMBER-1336748.html
Pour l’anecdote, Crazy Climber a été le tout premier titre de la gamme Arcade Archives du studio Hamster Corp., née sur PlayStation 4 en juin 2015, mais qui a surtout fait parler d’elle avec l’arrivée des jeux Neo·Geo… On remonte donc le temps pour ce grand succès de Nichibutsu, la division jeux vidéo de Nihon Bussan Co., qui peut se vanter d’être le premier jeu d’escalade de l’Histoire. Et alors que jusque-là, son développeur avait plutôt marqué les esprits avec Moon Cresta (1980), un hack de Galaxian, il signe cette fois un titre original et l’une des influences de Donkey Kong ! Mais si l’on y trouve également un grand primate évoquant King Kong, il ne s’agit pas d’un jeu de plateformes mais véritablement d’une simulation d’escalade. Ce qui rend en effet unique cette borne est que le joueur contrôle son avatar à l’aide de deux joysticks, un pour chaque main ! Il faudra donc dompter ce gameplay recréé ici à l’aide des deux sticks analogiques de la console, afin d’esquiver les obstacles à commencer par les fenêtres fermées des l’immeuble. Un titre à redécouvrir même si le tarif semblera élevé compte tenu de son âge…
SAMURAI ACES (Switch)
(arcade, 22 avril 1993 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : Psikyo/Zerodiv
Date de sortie eShop : 15/02/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…/Samurai-Aces–1339211.html
S’il s’agit du sixième jeu signé Psikyo disponible sur Switch, ce titre connu sous le nom de Sengoku Ace au Japon est historiquement le tout premier du studio ; il a d’ailleurs été édité en arcade par Banpresto, contrairement à ses successeurs. C’est donc aussi son premier shoot ’em up avant Gunbird (1994) puis Strikers 1945 (1995), réédités en décembre et août respectivement. Or s’il se démarque à l’époque du genre par son univers japonais médiéval, Samurai Aces n’en est pas moins le successeur naturel du premier Aero Fighters/Sonic Wings (1992) que Shinsuke Nakamura avait créé pour le compte de Video System. C’est quand la société s’est concentrée sur la Neo·Geo avec Aero Fighters 2 que le développeur a préféré fonder sa propre structure, afin de pouvoir créer d’autres shoot ’em ups au format vertical TATE, indisponible sur le standard de SNK. On retrouve donc dans cet opus les ingrédients habituels de l’école Psikyo comme les pilotes hauts en couleur et l’ordre aléatoire des niveaux, mais aussi son souci du détail dans les interactions avec le décor et un sens du rythme exceptionnel. La réalisation du titre a en plus très bien vieilli, l’univers original pour l’époque offrant des boss pour le moins mémorables.
FATAL FURY 3 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 27 mars 1995 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK
Date de sortie eShop : 15/02/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…FATAL-FURY-3-1338543.html
Après Fatal Fury Special (1993) en juillet, voici le quatrième et dernier épisode de la « première » série puisque, dès le mois de décembre de la même année 1995, SNK allait rebooter la licence avec le premier Real Bout, qui donnera lieu à sa propre trilogie réunie dans la compilation Fatal Fury Battle Archives Vol. 2. Arrivé presque par surprise après une année 1994 sans nouvel opus, et alors que les fans se demandaient si la série n’avait pas été abandonnée au profit de The King of Fighters, cet épisode n’a pourtant rien d’un bouche-trou, et ce d’emblée avec l’une des intros les plus réussies sur Neo·Geo. Le nombre de personnages a cependant diminué, mais la moitié des dix combattants disponibles au départ (trois sont à débloquer) sont inédits, et ce n’est pas la seule audace que le jeu se permet avec l’apparition d’un troisième plan ! Les personnages ne bondissent plus de l’un à l’autre ; les plans avant et arrière servent désormais à faire un pas de côté pour esquiver et contre-attaquer, et on revient ensuite au plan central automatiquement. Cet épisode voit aussi l’apparition de feintes, de quatre niveaux de saut, d’une garde aérienne et d’un dash, mais aussi de Hidden Desperation Moves hélas bien difficiles à sortir… Enfin, les matches sont notés, ce qui a un impact sur le déroulement et l’épilogue du solo. Superbement réalisé, cet épisode particulier est sans doute à réserver aux esthètes toutefois.
MAGICAL DROP III (Switch)
(Neo·Geo MVS, 25 février 1997 au Japon)
Catégorie : réflexion/adresse
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Data East
Date de sortie eShop : 22/02/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…MAGICAL-DROP-III-1341263.html
Si Magical Drop II (1996) était déjà très recommandable, cette suite, rééditée sur Wii en janvier 2011, est encore plus réussie et est même considérée comme l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur puzzle game de la Neo·Geo. Dernier jeu de Data East en arcade, il reprend bien entendu la formule de son prédécesseur mais l’affine encore, en ajoutant par exemple un troisième bouton qui fait apparaître des bulles (ou des ballons si vous préférez) sur votre propre terrain de jeu, et la possibilité d’attraper des bulle spéciales et normales en même temps. Les différents personnages, bien plus nombreux même s’ils ne sont pas disponibles dans tous les modes, sont désormais différenciés par leurs « attaques », c’est-à-dire la manière dont les bulles apparaissent dans le camp adverse. On retrouve à nouveau un contenu riche avec encore trois modes solo, globalement similaires même si les noms changent, mais le Flash Mode laisse sa place à un Magical Journey se présentant carrément comme un jeu de l’oie. À noter que les trois rivaux de ce mode ont disparu dans les versions occidentales du jeu (ainsi que les cinématiques et l’intrigue du Challenge Mode), mais l’original japonais est heureusement disponible dans cette réédition. Enfin, la réalisation, en particulier sur le plan musical, se révèle encore plus soignée.
HEROIC EPISODE (Switch)
(arcade, 1986)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Irem
Date de sortie eShop : 22/02/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [Heroic Episode]
Titre largement oublié du catalogue d’Irem, sans doute parce qu’il n’a fait l’objet d’aucun portage sur console, Youjyuden (littéralement « le monstre de la sorcière », le nom Heroic Episode ayant sans doute été créé pour cette réédition) est en plus avec Kid Niki: Radical Ninja l’un des derniers jeux du studio tournant sur le hardware 8-bit M-62 qui a accueilli Spelunker (1984) et Kung-Fu Master (1985). Évoquant au premier abord le Commando (1985) de Capcom, ce run and gun s’en distingue aussitôt le premier boss, un cyclope, vaincu puisque l’on passe sans transition à la première de deux séquences de shoot ’em up vertical, des ailes ayant poussé dans le dos de notre guerrier ! Voilà qui donne clairement au jeu un côté Kid Icarus, d’autant qu’il se déroule lui aussi dans le cadre de la mythologie grecque. On ne saurait toutefois prétendre que l’un a influencé l’autre, d’autant que cette ambiance était très à la mode en 1986 – le manga Les Chevaliers du Zodiaque a débuté fin 1985 – avec également Rygar chez Tecmo et surtout Legendary Wings chez Capcom, où l’on retrouve non seulement des protagonistes ailés mais aussi l’alternance entre deux gameplays dont du shoot ’em up vertical !
Je vous donne donc rendez-vous le dernier jeudi de mars pour le point sur les sorties !