Une sortie rétro de la semaine a déjà été abordée, Corpse Killer (Steam).
POOYAN (PS4)
(arcade, 1982)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Konami/Hamster
Date de sortie PSN : 30/07/2019 (eShop)
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [Pooyan]
Abordé dans Pix’n Love #24, Pooyan est l’une des premières créations de Tokuro Fujiwara, le papa (entre autres) de la série Ghosts ‘n Goblins, avant qu’il ne quitte Konami pour Capcom – suivi un an plus tard par Yoshiki Okamoto. Dans ce shoot ’em up en écran fixe, on contrôle un protagoniste peu banal, une truie, qui doit protéger ses bébés capturés par des loups. L’action se déroule en deux phases, sachant qu’il s’agit chaque fois de percer d’une flèche les ballons des loups (un compteur indique leur nombre en haut à gauche de l’écran), mais tantôt ces derniers essaient d’atteindre le sol pour vous dévorer, tantôt ils s’élèvent au contraire dans les airs pour pousser un rocher et vous écraser avec… De plus, les loups vous lancent des rocs depuis leurs montgolfières, mais des morceaux de viande apparaissant en haut de votre ascenseur vous permettent aussi de les étourdir. À la fin de la seconde phase, le dernier loup, sorte de proto-boss, nécessite plusieurs coups et mène à l’un des deux types de stages bonus. Ce classique a été porté sur de nombreux micro-ordinateurs, y compris en Occident via Datasoft, ainsi que sur Famicom – ce portage de 1985 n’a étrangement jamais quitté le Japon – et plus récemment sur Pico-8. Hélas, aucune de ces versions ne retranscrit l’affichage vertical de la borne d’arcade… Ce précurseur du cute ’em up fera néanmoins l’objet d’une adaptation en manga dans le magazine CoroCoro Comic.
VICTORY ROAD (PS4)(Switch)
(arcade, 1986)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie : 01/08/2019
Prix : 6,99 €
Page du jeu : PlayStation Store, Switch eShop
Fort du succès planétaire d’Ikari Warriors (1986) réédité en mars, SNK sort la même année une suite qui en reprend évidemment les forces, à commencer par son gameplay basé sur le fameux rotary stick. Et si son titre masque son origine en Occident, il faut savoir que le nom japonais, Dogō Sōken, commence par le même kanji 怒 (Ikari, colère). Cependant, les deux protagonistes se retrouvent cette fois dans une dimension parallèle peuplée d’extra-terrestres, ce qui change pas mal de choses et pas uniquement sur le plan visuel… Déjà, les tanks ont logiquement disparu au profit d’armures protégeant de quelques coups et, si l’on retrouve certaines armes plus classiques comme un bazooka, la meilleure reste l’épée qui peut dévier les tirs ennemis. Les munitions étant moins limitées que dans l’épisode inaugural, cette suite se révèle donc nettement plus abordable (du moins dans sa version arcade) même si elle n’en est pas moins déroutante, avec ses nombreux rocs à détruire dans le décor pour se frayer un chemin et trouver des bonus, mais aussi des vortex qui envoient régulièrement le ou les joueurs combattre des boss. Lui aussi porté sur de nombreux micros, il est également disponible au sein de la compilation SNK 40th Anniversary Collection aux côtés de son portage NES traduit en français en début d’année.