BLOODSTAINED: CURSE OF THE MOON
Windows, Xbox One, PlayStation 4, Vita, Switch, 3DS
Catégorie : action/plateformes
Joueurs : 1
Développeur : Inti Creates
Éditeur : Inti Creates
Date de sortie : 24/05 (Steam, PlayStation 4, Vita, Switch), 31/05 (3DS), 29/06/2018 (Xbox One)
Prix : 9,99 €
Site Officiel : http://curseofthemoon.com/en/
(testé sur Switch, offert à l’auteur avec trois semaines de retard en tant que contributeur de la campagne Kickstarter)
Hommage, ô désespoir
« Tiens ! On ne peut pas modifier la trajectoire en plein saut ! » C’est bien, c’est canonique. « Ah là là, les escaliers qui bloquent et te laissent à la merci de certaines attaques si tu n’as pas bien géré leur cadence ! » C’est bien, c’est canonique, mais avec néanmoins de nombreuses possibilités en fonction du personnage choisi (NdR : et on peut atterrir sur un escalier). « Il y a quatre protagonistes avec des capacités tout à fait semblables à celles de Sypha, Grant, Alucard et Trevor. » C’est bien, c’est canonique, même si on peut changer d’aventurier à la volée pour ajouter à l’exploration générale. Et que le simili-Alucard, Gebel, marche les bras croisés sur la poitrine comme un méchant de Ken le Survivant. Mais canonique vis-à-vis de quoi, au fait ? Ben des Castlevania 1 et 3 de la NES, pardi (NdR : le temps illimité et les cœurs qui donnent de l’énergie, c’est pour le coup pas canonique du tout mais fallait sans doute éviter le plagiat trop éhonté) ! Graphiquement par contre, c’est du 8-bit de 2018 mais les ennemis sont über canoniques – coucou, les bone pillars et les medusa heads avec une moustache ! Mais du coup, ça va être bien ? (« bien » pour le vieux con que je suis dont la principale activité ludique en 2014-2015 a été de bosser les Castlevania 1 et 3 pour les finir d’une traite et se prendre pour un super player). Et la réponse est oui, si vous y jouez en difficulté Nightmare et sans le réglage casual qui supprime le petit bond en arrière à chaque collision (bond également appelé « Hi, hi ! On t’a mis un ennemi là pour que tu finisses dans le trou à moins de jouer le jeu comme une partition de musique baroque »). Parce que sinon, qu’est-ce que c’est facile (*)… Mais pour le public actuel et les « fans » de Castlevania parce qu’ils se souviennent juste d’y avoir joué en mangeant des Smacks en 1988, ça fera bien l’affaire. Et les thèmes musicaux sont remarquables.
On aime : | On aime moins : |
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Verdict : Comme dirait Zizou, « Bloodstained: Curse of the Moon, c’est bieng ». Mais il devrait quand même muscler son jeu. Heureusement, les options sont là pour ça !
Important!
(*) L’avis du rédac’ chef : Je ne dirais pas que la difficulté est faible mais plutôt fluctuante, même si j’ai apprécié l’absence de temps limité pour pouvoir enfin explorer. Disons que si l’on pense bien à changer de personnage dès qu’il manque d’énergie, ça se passe bien… Mais s’il meurt, on sera parfois tenté de suicider les autres car on peut se retrouver face à un boss avec des armes inadaptées, ou être contraint d’emprunter un chemin beaucoup plus épineux que les autres. L’expérience varie en effet énormément selon les personnages à disposition !