Qu’est-ce qui est rétro ? La ligne éditoriale du Mag

Qu’est-ce que le retrogaming ?

Le retrogaming consiste avant tout à jouer à et/ou à collectionner les machines et jeux anciens, mais ce loisir a pris une telle importance depuis les années 2000 qu’il agrège désormais beaucoup d’autres aspects de la culture vidéoludique : livres et expositions sur l’histoire du jeu vidéo, rééditions de bandes originales en vinyle, création de jeux homebrew, etc.


Quand une machine ou un jeu est-il considéré comme rétro ?

Il n’y a pas de définition officielle, même si un critère objectif existe pour les machines au moins ; elles entrent dans le domaine du rétro une fois que leur production a cessé. Ce critère n’est cependant pas toujours pertinent car la vie économique de certaines machines peuvent être écourtées par un échec commercial ou au contraire plus longues que la normale.

Sur le Mag, nous utilisons les définitions (arbitraires) suivantes :

  • Pour une machine, hormis le PC qui échappe aux générations, nous considérons qu’elle devient rétro quand elle a une génération d’écart avec la courante. Par exemple, la Wii et la DS sont devenues rétro à la sortie de la Switch. Dans le cas de la Vita qui n’a pas de successeur, on la considère de la même génération que la 3DS. En général, cela correspond à des machines qui ont plus de dix ans et c’est souvent le moment où leur production cesse.
  • Un jeu devient rétro quand il tourne sur une machine rétro (cf ci-dessus) et qu’il a plus de dix ans. Cela dit, pour les titres les plus récents, dans la mesure où les évolutions technologiques ont nettement ralenti depuis les années 2000, on en a parfois écarté certains que l’on jugeait tout de même trop « modernes » pour figurer sur le Mag. Il y a évidemment une part de subjectivité comme dans toute ligne éditoriale.


Quels jeux sont abordés sur le Mag ?

Nous traitons donc les jeux considérés comme rétro suivant la définition précédente, mais les vieux jeux n’ont, par définition, pas de grosse actualité hors rééditions, livres, musique, etc. Par conséquent, nous abordons également :

  • Les vieux jeux sur de nouvelles machines : les rééditions mais aussi les remasters, remakes, reboots voire les suites tardives comme Streets of Rage 4 ou Crash Bandicoot 4. Notez que si ces titres font à leur tour l’objet de suites, nous ne les traitons pas forcément puisqu’elles ne sont plus tardives (Donkey Kong Country Returns, The King of Fighters XIV). Mais ne vous étonnez pas si vous trouvez des exceptions, puisque « tardif » reste un critère subjectif.
  • Les nouveaux jeux sur de vieilles machines : ce que l’on appelle (parfois par abus de langage) le homebrew, soit des jeux créés par des amateurs (ou des studios indépendants) sur des machines rétro. Toutefois, contrairement à notre définition ci-dessus, nous n’abordons jamais de titres sur des consoles plus récentes que la Dreamcast voire la Game Boy Advance, et encore. En effet, cette dernière a été marquée par la démocratisation des outils de hacking, si bien que la majorité des productions officieuses sur GBA, puis sur DS, Wii, et autres ont été créées du « vivant » de ces machines. Cela a donc moins à voir avec le retrogaming que le piratage en général. Et puis dans les faits, la production est à la fois beaucoup trop importante et peu intéressante sur ces machines pour que nous les abordions.
  • Les nouveaux jeux sur de nouvelles machines… mais à caractère rétro : c’est ce que l’on appelle néorétro, et qui est à la fois l’aspect le plus récent et le plus difficile à définir du retrogaming. Présenter un gameplay rétro plutôt qu’une réalisation rétro devrait faire plus sens, mais c’est davantage subjectif et, comme certains genres sont rétro en soi (le shoot ’em up et le beat ’em up 2D, le point & click), cela ferait trop de jeux à traiter d’autant que certains sont redevenus à la mode ces dernières années… Nous sommes donc contraints de faire des choix éditoriaux, comme celui d’écarter la plupart des innombrables RPGs créés à l’aide de RPG Maker, par exemple. En revanche, la réalisation rétro demeure un critère plus objectif même s’il existe aussi différents types de pixelart.

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