TEST EXPRESS : Go! Go! PogoGirl, un jeu rétro et que ça saute !

Go! Go! Pogogirl (Windows, Xbox, PlayStation, Switch)

GO! GO! POGOGIRL
Windows, Xbox, PlayStation, Switch
Catégorie :
plateforme
Joueurs : 1
Développeur : Ohsat Games
Éditeur : Ratalaika Games (consoles)
Date de sortie : 26/01/2022 (PC), 10/02/2023 (consoles)
Prix : 4,99 €
Site Officiel : https://www.ohsat.com/game/go-go-pogogirl/
(testé sur Switch)

Bounce

…mais une version plus lo-fi, suédée. Car en effet, si dans Go! Go! PogoGirl il est bien question de sauter dans tous les sens, sans s’arrêter sur un pogo stick, ce n’est pas sur le rythme infernal du morceau de System of a Down. C’est un jeu de plateforme où vous incarnez une Pogo Girl qui poursuit une autre Pogo Girl au sein de quatre mondes de cinq niveaux chacun, qui se différencient par deux choses : une palette de couleur qui s’adapte à la saison (Spring étant le premier niveau et Winter le dernier – au passage j’ai cru que ce Spring était un jeu de mot, car il signifie « ressort » en anglais…) et le boss qu’on trouve au niveau cinq de chaque monde. Pour le reste les ennemis et les niveaux sont relativement semblables, mais les plateformes et les systèmes cachés derrière changent, vers toujours plus de difficulté (contenue, quand même) et de nécessité de maîtriser l’outillage ludique qui s’offre à vous. Celui-ci est de prime abord assez simple ; votre héroïne saute en permanence, elle rebondit. Cette mécanique a pu donner lieu par le passé à de très bons jeux mobiles, comme la série des Bean’s Quest (que j’avais particulièrement appréciés). D’ailleurs, Go! Go! PogoGirl en conserve un système de « buts » par niveau : le faire d’une traite, attraper toutes les gemmes magenta (trois dans chaque niveau), attraper toutes les gemmes vertes (cent dans chaque niveau). Plus évidemment un time trial et des succès au niveau global (10000 rebonds, amélioration d’un temps, réussir à supporter des propos d’Olivier Dussopt, etc.). Si le jeu demeure tout à fait praticable avec cette mécanique de base, il offre aussi trois autres nuances : une possibilité de tournoyer pendant le saut, comme dans un New Super Mario Bros., pour rehausser et allonger très légèrement un saut, une attaque vers le bas (comme dans DuckTales (1989)) qui permet de gérer la hauteur du rebond selon le timing – plus vous l’enclenchez haut lors du premier rebond, plus vous descendez vite et rebondissez donc haut – ainsi que la possibilité de vous planter dans le sol grâce à la direction bas qui annule donc tout rebond, hyper pratique pour voyager en paix sur les plateformes mouvantes ou vous arrêter sur le cadavre fumant d’un ennemi… L’intérêt de ces nuances est que, très vite, pour optimiser votre run, les différents niveaux deviendront de mini-énigmes pour des trajets fluides et rapides de têtes d’ennemis en plateformes pour atteindre la sortie de chaque niveau. La précision des contrôles alliée à ces possibilités de saut rend très vite addictif les niveaux assez courts et tous pensés pour une optimisation. Si le jeu en lui-même prend deux, trois heures max pour en voir le bout, vous n’hésiterez pas à recommencer pour l’ivresse de refaire les niveaux de façon plus virtuose.

On aime :

  • La courbe d’apprentissage des différents sauts
  • Le style graphique hommage à la Master System
  • Le contenu de base (et  à débloquer)
  • Les vies infinies
  • Le level design taillé pour le speedrun

On aime moins :

  • La non explication du plantage de bâton (faites bas après un rebond et maintenez)
  • Le manque de variété graphique et d’ennemis
  • Les musiques relativement anecdotiques
  • L’attente entre la sortie sur PC et sur consoles

Verdict : Facile à comprendre, plaisant à maîtriser, Go! Go! PogoGirl est un jeu de plateforme, de rythme et de réflexion qui mérite à ce petit prix votre temps de cerveau ludique disponible !

90 hbpm

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