Le mois d’octobre du PlayStation Store a été principalement marqué par la sortie du PlayStation VR qui, en dépit d’un concept futuriste, a tout de même accueilli un peu de rétro dans son casque avec Battlezone (59,99 €) et Rez ∞ (29,99 €). Alors forcément, du côté des rééditions, ça a été encore plus calme qu’en septembre, même si l’on aura peut-être bientôt droit à de nouveaux titres Neo·Geo dans la gamme Arcade Archives, pour le moment prévus au Japon. En attendant, il faudra se contenter de Red Dead Revolver (14,99 €) sur PlayStation 2, dont l’arrivée sur le service a sans doute servi à préparer, une dizaine de jours plus tard, la bande-annonce du très attendu Red Dead Redemption 2 dont il est l’ancêtre. Par ailleurs, la boutique en ligne a également accueilli ce mois-ci Duke Nukem 3D: 20th Anniversary World Tour (19,99 €), A Bastard’s Tale (5,99 €) et, comme le mois dernier, un nouveau chapitre (le dernier) du reboot de King’s Quest. Et tout ça uniquement sur console de salon, là encore comme le mois dernier…
RED DEAD REVOLVER (PS4)
(PlayStation 2, 3 mai 2004 aux États-Unis, 11 juin 2004 en Europe)
Catégorie : TPS
Joueurs : 1-4
Éditeur : Rockstar Games
Date de sortie PSN : 11/10/2016
Prix : 14,99 €
Page du jeu : [Red Dead Revolver]
Dévoilé par Capcom à l’E3 en 2002, Red Dead Revolver est développé par un studio californien connu alors sous le nom d’Angel Games, à qui l’on doit jusque-là beaucoup de jeux de course et le portage de Resident Evil 2 sur Nintendo 64… Initialement, il offre un gameplay orienté arcade dans un univers délirant façon Wild Guns (1994) avec des éléments de Gun.Smoke (1985), et le jeu marque le retour au chara design d’Akira « Akiman » Yasuda, à qui l’on doit celui de Street Fighter II ! Mais le développement traîne et connaît même des interruptions ; le studio est d’ailleurs racheté en novembre 2002 par Rockstar Games et devient sa filiale de San Diego. Après de multiples reports, Capcom annule le jeu ainsi que le fameux Dead Phoenix en août 2003, mais la nouvelle maison-mère du développeur récupère la licence. Le titre s’en voit transformé, adoptant une ambiance moins exotique de western spaghetti et, même s’il n’y a bien sûr pas d’autoradio à la GTA, la bande originale est composée de musiques tirées de différents films du genre. Côté gameplay, on retrouve un classique système de couverture et une mécanique de bullet time pas plus originale baptisée Dead Eye, qui permet de viser les points vitaux de ses ennemis. Misant davantage sur le style que le fond, le titre est répétitif et manque surtout de liberté comparé à ce qu’offrira son successeur, un certain Red Dead Redemption…
Je vous donne donc rendez-vous le dernier mardi de novembre pour le point sur les sorties !