
Skin Famicom pour Switch par EpicPALdesigns – via Tiny Cartridge
Plus encore que le mois dernier, la présence de la Switch s’est fait pesante et c’est logique ; il s’agit de notre avant-dernier bilan mensuel avant sa sortie ! Mais si la future console de Nintendo accueillera bien du rétro, on est encore dans le flou en ce qui concerne la Console Virtuelle, et sans nouvelle d’éventuelles rééditions GameCube. En revanche, il semblerait que les jeux NES et Super Nintendo offerts aux abonnés du futur service en ligne ne soient disponibles qu’un mois chacun, suscitant la grogne des joueurs qui comparent peut-être un peu rapidement avec la concurrence toutefois… En effet, on ignore encore la tarification et les autres avantages associés à ce service. Mais ce qui est certain, c’est que les classiques Neo·Geo de la gamme Arcade Archives, qui occupent une bonne part de nos bilans dédiés au PlayStation Store ces temps-ci, arriveront également sur Switch – The King of Fighters ’98, Metal Slug 3, Waku Waku 7, Shock Troopers et World Heroes Perfect ont déjà été annoncés pour le Japon à un tarif identique à celui pratiqué sur PlayStation 4 (moins de 7 €). Par ailleurs, Reggie Fils-Aimé a entretenu les espoirs concernant une localisation officielle de Mother 3… Avec tout ça, on a bien cru que ce bilan allait être le premier sans titre à décortiquer, mais Konami sauve les meubles avec le toutefois décevant Castlevania: Dracula X (Super NES, 7,99 €). Il ressort sur la (New) 3DS qui accueille par ailleurs les nouveautés rétro du mois sur l’eShop : Mercenaries Saga 3: Gray Wolves of War (5,99 €) et bien sûr Dragon Quest VIII – L’Odyssée du Roi Maudit (39,99 €).
CASTLEVANIA: DRACULA X (New 3DS)
(Super NES, 21/07/95 au Japon, 09/95 en Europe)
Catégorie : action/plateformes
Joueurs : 1
Éditeur : Konami
Date de sortie VC : 13/11/2014
Prix : 7,99 €
Page du jeu : [Castlevania: Dracula X]
Connu en tant que Akumajô Dracula XX au Japon et Castlevania: Vampire’s Kiss en Europe, c’est le remake du sacrosaint Rondo of Blood sur PC Engine CD-ROM². Hélas, comme on l’a d’ailleurs expliqué dans notre podcast dédié en grande partie à la série de Konami, ou lors de sa sortie sur Wii U, cette adaptation est ratée et constitue un véritable crève-cœur pour les fans de la première heure. Si l’on pouvait se douter que les musiques CD passeraient à la trappe, la disparition de la plupart des embranchements et l’impossibilité de jouer Maria Renard sont moins compréhensibles. Mais surtout, l’original étant déjà particulièrement ardu, il est dommage que le titre n’ait pas profité des innovations de Super Castlevania IV sorti près de quatre ans plus tôt (!) pour nous ramener aux pires heures de la NES, avec un Richter Belmont particulièrement rigide – et les ralentissements n’aident pas ! Quant à la réalisation, graphique et sonore, elle demeure au moins honnête sans marquer pour autant un réel progrès par rapport à l’original…
Je vous donne donc rendez-vous le dernier jeudi de février pour le point sur les sorties !