En août sur l’eShop Nintendo

Strikers 1945 (arcade)

Bien plus calme le mois dernier comme chez la concurrence, l’eShop a vu son actualité exploser en août et notamment sur le plan du rétro et sur la Switch. Non seulement la nouvelle console de Nintendo attire de plus en plus les jeux indé dont une partie surfe sur la mode du néorétro, mais sa nature hybride la rend parfaite pour les rééditions de shoot ’em ups verticaux en mode TATE. On en a eu un bel exemple ce mois-ci avec l’arrivée surprise de Strikers 1945 et Gunbarich (6,99 € chacun) et l’éditeur Zerodiv n’a pas l’intention de s’arrêter là… Ces jeux s’intègrent en plus parfaitement avec les rééditions Neo·Geo au même tarif, avec en août Aero Fighters 2, The King of Fighters 2000, Magician Lord, Puzzled et Zed Blade. Cela étant, la grande sœur Wii U n’a pas encore rendu les armes avec une belle fournée de titres PC Engine, à savoir les classiques Bonk 3: Bonk’s Big Adventure, Air Zonk, Victory Run, Ninja Spirit et Soldier Blade (5,99 € pièce), ainsi que Final Soldier (6,99 €), un euro plus cher à cause de la « taxe d’import ». Côté néorétro, l’actualité a été aussi très chargée, principalement sur Switch avec Slime-san (11,99 €), Retro City Rampage DX (14,99 €), Phantom Trigger (14,99 €), Sonic Mania (19,99 €), Azure Striker Gunvolt: Striker Pack (34,99 €) et League of Evil (7,99 €), plus le DLC Shantae: Pirate Queen’s Quest (9,99 €) aussi disponible sur Wii U à 8,59 €. Enfin, la 3DS n’est pas délaissée mais mise sur les titres plus créatifs avec Chicken Wiggle (14,99 €) et SmileBASIC (9,50 €).


Strikers 1945 (arcade, 6,99 €)STRIKERS 1945 (Switch)
(arcade, 1995 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : Psikyo/Zerodiv
Date de sortie eShop : 03/08/2017
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [Strikers 1945]

Strikers 1945 est le troisième shoot ’em up vertical, après Sengoku Ace (1993) et Gunbird (1994), du studio Psikyo fondé par Shinsuke Nakamura (aucun lien !), le créateur du premier Aero Fighters (1992) – voir ci-dessous. On en retrouve d’ailleurs la présence de modèles d’avions réels, et celle (emblématique du studio) d’un second « loop » très difficile car vous n’aurez droit à aucun crédit supplémentaire quels que soient les réglages de la partie… Le gameplay repose sur l’utilisation de trois boutons : un pour le tir, un pour les « bombes » dont l’effet dépend en réalité de l’avion choisi parmi six (dont le Shinden J7 piloté par un personnage de Sengoku Ace), et enfin un troisième qui demande d’être maintenu pour charger une attaque en formation, là aussi propre à chaque avion. Le jeu présente d’autres particularités comme le fait que l’ordre des cinq premiers niveaux, qui se déroulent en Europe, soit aléatoire et que certains boss soient eux aussi tirés au sort. Se faire toucher peut réduire votre puissance de feu plutôt que de vous faire perdre une vie et, autre originalité, les lingots d’or doivent être ramassés lorsqu’ils brillent pour rapporter plus de points. Ce n’est qu’à la fin du jeu qu’il vous sera décerné des médailles et, si vous n’avez perdu aucune vie, vous aurez droit de voir les six pilotes (homme compris) topless, récompense bien sûr censurée dans les portages PlayStation et Saturn


Gunbarich (arcade, 6,99 €)GUNBARICH (Switch)
(arcade, 2001 au Japon)
Catégorie : casse-briques
Joueurs : 1
Éditeur : Psikyo/Zerodiv
Date de sortie eShop : 03/08/2017
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…/GUNBARICH-for-Nintendo-Switch.html

Titre à l’inverse tardif de Psikyo, qui a fermé ses portes en 2005, Gunbarich conserve un ADN de shoot ’em up vertical même s’il s’agit d’un casse-briques kawaii avec de (légers) éléments de flipper. En effet, on a le choix entre une fille et un garçon, dont Marion de Gunbird (1994), mais chacun utilise des flippers pour renvoyer la balle. Il n’est toutefois pas nécessaire d’appuyer sur un bouton pour les actionner, mais le faire permet de lui donner une impulsion plus marquée, et surtout de renvoyer les tirs des ennemis – d’où le côté shoot ’em up. L’aventure comporte sept mondes dont l’ordre des trois premiers est aléatoire, et chacun d’eux (sauf le dernier) se compose de trois tableaux, le dernier étant un boss dont la difficulté dépend de l’étape à laquelle on le rencontre. Et plus on progresse, plus les ennemis sont nombreux, plus le temps limité (soixante secondes) se fait ressentir – surtout quand il ne reste à l’écran que cette @?!#! de dernière brique – et plus le rythme se révèle infernal… Entre les ennemis qui téléportent la balle et ceux dont le tir vous paralyse, le jeu est décidément moins mignon qu’il n’y paraît… Jamais porté sur consoles ou mobiles, Gunbarich est en tout cas une chouette pépite à (re)découvrir.


Aero Fighters 2 (Neo·Geo MVS, 6,99 €)AERO FIGHTERS 2 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 18 juillet 1994 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK
Date de sortie eShop : 03/08/2017
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…AERO-FIGHTERS-2-1249888.html

Connu sous le nom de Sonic Wings 2 au Japon, il s’agit comme son nom l’indique de la suite d’Aero Fighters, lui-même le successeur spirituel de Turbo Force (1991) dont il reprend le hardware tout en offrant un univers plus travaillé. Mais ce premier épisode sorti en arcade en 1992 n’utilisait pas le standard de SNK ; il avait en revanche fait l’objet d’une adaptation sur Super Nintendo l’année suivante. Et pour l’anecdote, une partie des développeurs ayant œuvré sur celui-ci avait quitté Video System, un studio aussi connu pour Rabio Lepus (1987) et ses (excellents) jeux de volleyball, pour fonder Psikyo (cf ci-dessus). Comme son prédécesseur, cette suite Neo·Geo, et donc cette fois conçue pour un écran horizontal, a la particularité de nous faire piloter des modèles d’avions bien réels, au nombre de huit ici. Ce qui n’en fait pas une simulation de vol pour autant puisqu’on trouve un robot et un dauphin parmi les pilotes ! Le gameplay est quant à lui toujours très classique et n’utilise que deux boutons, l’un pour tirer et l’autre pour les smart bombs… Mais en dépit de quelques ralentissements et clignotements, le jeu reste efficace. Aero Fighters 3 (1995) est bien sûr encore meilleur mais très cher, surtout en version américaine


Bonk 3: Bonk’s Big Adventure (5,99 €)BONK 3: BONK’S BIG ADVENTURE (WII U)
(PC Engine, 2 avril 1993 au Japon, 1993 aux États-Unis)
Catégorie : plateformes
Joueurs : 1-2
Éditeur : Hudson/Konami
Date de sortie eShop : 03/08/2017
Prix : 5,99 €
Page du jeu : [Bonk 3: Bonk’s Big Adventure]

Après Bonk’s Revenge en juin, voici le troisième et dernier épisode canonique sur PC Engine. Toujours développé par Red Company, il reprend les bases de ses prédécesseurs mais apporte son lot de nouveautés. L’une d’elles réside dans le choix entre huit mini-jeux après chaque niveau si l’on a ramassé assez de smileys, et une autre repose sur des bonbons ; manger un bleu fait grandir et un rouge, rapetisser. Contrôler un Bonk géant est évidemment rigolo mais parfois laborieux et cela n’apporte pas grand-chose côté gameplay. Ça ressemble plus au genre d’élément ajouté pour rappeler que la 8-bit a des facilités avec les sprites énormes… En revanche, devenir petit permet d’accéder à des passages secrets, mais forcément optionnels. Tout cela ne bouleverse pas vraiment une recette classique mais efficace et, si certains estiment qu’il s’agit du sommet de la série, d’autres considèrent au contraire son level design comme inférieur. Il offre toutefois la possibilité indéniablement rare pour le genre de jouer à deux simultanément, même si les deux joueurs se partagent la même jauge d’énergie. À noter que, comme l’illustre la jaquette ci-dessus, le jeu est curieusement ressorti en 1994 aux États-Unis en version CD-ROM². On ignore laquelle est proposée sur Console Virtuelle, mais les versions ne diffèrent que par la présence de musiques CD et par l’ajout de deux mini-jeux en versus.


Air Zonk (PC Engine, 5,99 €)AIR ZONK (WII U)
(PC Engine, 20 novembre 1992 au Japon, 1992 aux États-Unis)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1
Éditeur : Hudson/Konami
Date de sortie eShop : 03/08/2017
Prix : 5,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/Jeux/TurboGrafx/Air-Zonk.html

Quand le studio Red Company décida de créer un spin-off à la série PC Genjin, cela ne pouvait être qu’un shoot ’em up, genre pourtant déjà très bien représenté sur la console. En réalité signé par les auteurs de Coryoon (1991), il est heureusement excellent ! Connu au Japon en tant que PC Denjin, il conserve le jeu de mots avec PC Engine mais « PC » est cette fois censé signifier « Punkic Cyborg » au lieu de « Pithecanthropus Computerurus » et denjin veut dire littéralement « homme électrique », donc cyborg. Ce cute ’em up se caractérise pas un arsenal varié et délirant, chaque arme disposant d’une attaque chargée voire d’une smart bomb en maintenant longtemps le bouton. On la perd lorsqu’on est touché au lieu de mourir, ce qui rend d’ailleurs l’aventure accessible voire trop facile pour les puristes. Une autre particularité tient dans le choix d’un compagnon parmi dix avant chaque niveau ; celui-ci apparaît en renfort au septième smiley ramassé (plus gros et muni de lunettes de soleil) et, si on en collecte encore sept, les deux personnages fusionnent ! C’est d’ailleurs l’un des points (la fusion avec la vache) sur lesquels la version américaine a été censurée… Superbement réalisé, le jeu verra son protagoniste Zonk remplacer Bonk en tant que mascotte de la TurboDuo, la version américaine du combiné CD-ROM² qui accueillera d’ailleurs une suite, Super Air Zonk: Rockabilly-Paradise (1993).


The King of Fighters 2000 (Neo·Geo MVS, 6,99 €)THE KING OF FIGHTERS 2000 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 26 juillet 2000 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK
Date de sortie eShop : 10/08/2017
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…THE-KING-OF-FIGHTERS-2000.html

Alors que la Switch n’a pas (encore) eu droit aux cuvées ’95 à ’97, elle continue sur la lancée de The King of Fighters ’99 en mai. Après tout, la rivale PlayStation 4 a déjà accueilli The King of Fighters 2000 il y a un an, mais dans une réédition basée sur le portage PlayStation 2. Il faut dire que cet épisode sort plus de dix ans après le lancement de la Neo·Geo, alors que Capcom mise moins sur la baston et que SNK est sur le point de faire faillite… Il reprend les bases de son prédécesseur, mais l’esquive disparaît de nouveau au profit du retour de la roulade apparue en 1996, et l’Active Striker System autorise désormais l’appel à un striker en mouvement, ce qui permet d’intégrer ses attaques à un combo ou de casser celui de votre adversaire ! De plus, outre six nouveaux personnages jouables, dont Seth et Vanessa apparus dans ’99 Evolution, le jeu offre plus de quarante strikers supplémentaires, toutefois non jouables à la manière des « trophées aide » d’un Smash Bros.. Mais c’est l’occasion de (re)voir des personnages d’autres séries de SNK comme Fio de Metal Slug 2 ou même la mascotte G-Mantle ! Hormis les musiques parmi les plus mémorables de la série, la réalisation ne marque pas de progrès mais à condition d’aimer le chaos entraîné par les strikers, cela reste l’un des meilleurs épisodes.


Victory Run (PC Engine, 5,99 €)VICTORY RUN (WII U)
(PC Engine, 28 décembre 1987 au Japon, 1989 aux États-Unis)
Catégorie : course
Joueurs : 1
Éditeur : Hudson/Konami
Date de sortie eShop : 10/08/2017
Prix : 5,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/Jeux/TurboGrafx/Victory-Run.html

Sorti durant les premiers mois de la console, Victory Run s’inscrit dans la tradition des jeux de course en fausse 3D, mais a la particularité d’appartenir au sous-genre du rallye qui n’a réellement éclos qu’au milieu des années 1990. C’est même l’un des tout premiers à nous faire participer au Paris-Dakar ! Mais à l’époque, cela a plus d’incidence sur les modèles de véhicules et les décors que sur le gameplay. Il s’agit donc surtout de finir chaque course dans le temps imparti et en évitant les concurrents, mais le jeu offre tout de même un système de localisation des dommages intéressant… On peut par exemple abimer la transmission et se retrouver ainsi privé d’un rapport de vitesse pour le reste du parcours ! Il est heureusement possible de réparer sa voiture entre chaque course, mais on ne peut le faire qu’avec l’une des vingt pièces de rechange acquises au tout début de la partie… Une contrainte réaliste mais qui pourra refroidir les joueurs préférant une expérience plus arcade. Quant aux autres, ils devront composer avec une réalisation un peu datée mais réussie pour l’époque, avec de beaux cycles jour-nuit.


Ninja Spirit (PC Engine, 5,99 €)NINJA SPIRIT (WII U)
(PC Engine, 6 juillet 1990 au Japon, 1990 aux États-Unis)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Irem
Date de sortie eShop : 10/08/2017
Prix : 5,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/Jeux/TurboGrafx/Ninja-Spirit.html

Les ninjas étaient particulièrement à la mode dans les années 1980, mais Ninja Spirit, sorti en arcade en 1988, se distingue par son ambiance plus orientale et moins stéréotypée, moins influencée par les films de karaté. Et le jeu d’Irem se joue surtout très différemment d’un Shinobi ou d’un Ninja Gaiden. Avec ses grands sauts lunaires, il rappelle plutôt The Legend of Kage (1984) mais s’apparente plus à un run and gun voire à un shoot ’em up quand le protagoniste Moonlight se dédouble avec plusieurs « ombres » à sa suite… Côté arsenal, on dispose de quatre armes (sabre, shuriken, bombes et faux) que l’on peut sélectionner à tout moment, mais chacune peut être améliorée par des bonus indépendamment. Et si le jeu d’arcade original est hélas d’une difficulté redoutable, la célèbre version PC Engine adoucit grandement les choses avec un mode dédié, où l’on dispose d’une jauge d’énergie au lieu de revenir au checkpoint dès que l’on est touché. Même le mode arcade, sans jauge, se révèle plus accessible, le joueur étant moins submergé par les ennemis bien que la 8-bit affiche un nombre spectaculaire de sprites. Doté d’une cinématique d’intro et de graphismes plus fins, ce portage est excellent et constitue d’ailleurs le premier jeu à avoir obtenu la note parfaite dans le magazine EGM ! Indispensable.


Magician Lord (Neo·Geo MVS, 6,99 €)MAGICIAN LORD (Switch)
(Neo·Geo MVS, 26 avril 1990 au Japon)
Catégorie : action/plateformes
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : SNK
Date de sortie eShop : 17/08/2017
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…MAGICIAN-LORD-1251879.html

Jeu de lancement et fourni en bundle avec l’AES, il tient une place de choix dans le cœur des heureux possesseurs de la console à l’époque. Famitsu l’a descendu mais Magician Lord a été longtemps l’un des jeux Neo·Geo les mieux notés par la presse occidentale, qui le trouvait plus profond et donc justifiant mieux son tarif élevé. Développé par Alpha Denshi, l’un des partenaires clés de SNK comme on le rappelait dans notre podcast, il conserve le mérite indéniable d’être l’un des rares jeux d’action/plateformes sur le support. Hélas, il n’a pas bien vieilli, notamment du côté de son animation rigide, de séquences de plateformes approximatives et d’un level design parfois franchement alambiqué. Et surtout, si sa difficulté très élevée était considérée comme un plus à l’époque, elle risque de frustrer ceux qui ne parviendront pas à survivre assez longtemps pour profiter de l’un des points forts du jeu : incarner l’une des six transformations différentes en fonction de la combinaison d’orbes (de type feu, eau ou vent) ramassés en cours d’aventure. À noter qu’il existe deux versions du jeu, l’une où l’on a quatre points de vie comme dans les captures d’écran de cette réédition, et l’autre où l’on en a six mais qui se révèle encore plus ardue car on retourne au dernier checkpoint en cas de mort. Celle-ci dispose aussi d’une intro en plus.


Puzzled (Neo·Geo MVS, 6,99 €)PUZZLED (Switch)
(Neo·Geo MVS, 20 novembre 1990 au Japon)
Catégorie : réflexion
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK
Date de sortie eShop : 24/08/2017
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…PUZZLED-1259968.html

Sorti durant les premiers mois de la console sous le nom de Joy Joy Kid au Japon, et jeu de lancement de l’AES (à la vente) en juillet 1991, Puzzled n’est pas franchement resté dans les mémoires. Vu le prix des cartouches Neo·Geo, les joueurs attendaient sans doute plus qu’un simple clone de Tetris… Cela dit, il se distingue du classique de notre membre d’honneur par la présence d’un scénario, mais aussi par son objectif. Il ne s’agit pas que d’éliminer des lignes, mais de libérer le passage d’un ballon en bas de l’écran. Et comme chaque tableau est « prérempli », il est possible d’effectuer des combos qui remplissent une jauge dédiée, permettant l’utilisation d’une bombe qui élimine les blocs autour du dirigeable. L’aventure est composée de six niveaux de dix tableaux chacun, ce qui plaira sans doute à ceux qui trouvent que Tetris manque d’un vrai mode solo. Hélas, la réalisation laisse à désirer, avec un écran splitté même à un joueur et des musiques répétitives, et le mode multijoueur est terriblement décevant puisque les deux participants jouent chacun de leur côté, sans interaction… En outre, la console a eu depuis bien mieux dans le genre, comme Puzzle Bobble ou Magical Drop, entre autres.


Final Soldier (PC Engine, 6,99 €)FINAL SOLDIER (WII U)
(PC Engine, 5 juillet 1991 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1
Éditeur : Hudson/Konami
Date de sortie eShop : 24/08/2017
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…/Final-Soldier.html

Contrairement à ce que son titre laisse penser, Final Soldier n’est pas le dernier épisode de la série mais le successeur de Super Star Soldier, réédité en mai. Et comme on le disait à la sortie de ce dernier, chaque volet a ses amateurs. Outre le fait de n’avoir jamais quitté le Japon, ce deuxième shoot ’em up se différencie par son arsenal particulièrement riche. En effet, bien que l’on retrouve les quatre capsules bonus de son prédécesseur, on a cette fois la possibilité de choisir, avant la partie et à chaque vie perdue, l’une des trois variantes pour chacune des quatre armes, pour un total de douze possibilités. En outre, même si le jeu offre un certain challenge, en particulier dans les derniers niveaux, c’est indéniablement l’épisode le plus facile de la trilogie, ce qui le rend à la fois plus accessible aux profanes, mais inférieur aux autres pour les puristes. Il faut dire aussi que ses boss, bien que variés, se révèlent moins imposants et résistants. Au moins, il présente l’avantage de se trouver pour moins cher que les deux autres, comme peut en témoigner votre serviteur qui a lui-même numérisé sa propre jaquette (décolorée) ci-dessus…


Soldier Blade (PC Engine, 5,99 €)SOLDIER BLADE (WII U)
(PC Engine, 10 juillet 1992 au Japon, 1992 aux États-Unis)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1
Éditeur : Hudson/Konami
Date de sortie eShop : 24/08/2017
Prix : 5,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/Jeux/TurboGrafx/Soldier-Blade.html

Troisième et dernier volet de la série sur PC Engine, même si le cute ’em up Star Parodier (1992) sur CD-ROM² s’y rattache également, Soldier Blade conserve globalement la même formule efficace de ses aînés, mais expérimente une nouvelle fois du côté du système de bonus. Non seulement on est cette fois accompagné en permanence d’un petit vaisseau gonflant notre puissance de feu, mais on peut accumuler jusqu’à trois capsules, sachant que leur nombre définit la force de frappe (et nos points de vie) tandis que que la couleur de la capsule « active » (la dernière ramassée) correspond au type d’arme. De plus, le second bouton permet de « sacrifier » une capsule à tout moment pour déclencher une attaque dévastatrice. En outre, ramasser une quatrième capsule de la même couleur d’affilée déclenche une smart bomb, mais la plupart des joueurs semblent préférer utiliser un item avant d’en collecter un autre… Certains trouvent ce nouveau système stratégique et très ingénieux quand d’autres, encore une fois, le trouvent moins intéressant que celui des épisodes précédents, mais fonctionnel. Mais en termes de réalisation, c’est le plus réussi des trois et indéniablement le dernier grand Star Soldier


Zed Blade (Neo·Geo MVS, 6,99 €)ZED BLADE (Switch)
(Neo·Geo MVS, 13 septembre 1994 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK
Date de sortie eShop : 31/08/2017
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…ZED-BLADE-1260604.html

Connu sous le nom d’Operation Ragnarok au Japon, ce shoot ’em up horizontal du modeste studio NMK fait partie de ces titres Neo·Geo, comme Shock Troopers mais aussi les Bomberman et un certain nombre de puzzle games, qui ne sont malheureusement sortis qu’en arcade, au format MVS. Et pourtant, dans le cas de Zed Blade, une version AES avait été achevée à l’époque mais n’a jamais été commercialisée, ce qui explique qu’il reste relativement méconnu. Néanmoins, on a affaire à un jeu sympathique à défaut d’être original ou inoubliable, sur une machine de toute façon moins réputée pour ses shoot ’em ups que ses jeux de combat. Le gameplay fait dans le classique, avec le choix entre trois vaisseaux et la personnalisation de l’arsenal de celui-ci, et le challenge n’est pas très relevé. On reprend à l’endroit où l’on meurt à chaque vie perdue et certains boss peuvent s’éliminer avec une seule smart bomb ! Jouable à deux simultanément, il pourra davantage séduire les nostalgiques de la dance des années 1990, avec des musiques qui rappellent les premiers albums respectifs de 2 Unlimited et Prodigy !


Je vous donne donc rendez-vous le dernier jeudi de septembre pour le point sur les sorties !

Lien Permanent pour cet article : https://mag.mo5.com/121072/en-aout-sur-leshop-nintendo/