Les jeux PC Engine réédités en février sur Wii U étaient-ils les derniers ? La Switch a en effet tout raflé ce mois-ci, et c’est à se demander si la Console Virtuelle serait bien nécessaire dessus avec le retour de Gekido Kintaro’s Revenge (14,99 €) issu de la Game Boy Advance, l’arrivée des jeux Data East représentés pour le moment par Gate of Doom, la poursuite des rééditions Psikyo avec Sol Divide en mars, les sorties de Sengoku 2 et 3, Real Bout Fatal Fury, Aero Fighters 3 et World Heroes 2 Jet côté Neo·Geo, et enfin de Star Force et Moon Patrol pour compléter la gamme Arcade Archives – tous ces jeux étant à 6,99 € pièce. Et ce n’est peut-être pas fini car la version arcade de Punch-Out!! est attendue demain sur l’eShop japonais, et donc peut-être aussi sur le nôtre… En matière de néorétro, la console hybride a également dominé, y compris sur la concurrence, avec A Hole New World (9,99 €), Fear Effect Sedna (19,99 €), Steredenn: Binary Stars (12,99 €), Bleed 2 (14,99 €), bit Dungeon+ (8,99 €), Flinthook (12,25 €), The Long Reach (14,99 €), Shantae and the Pirate’s Curse (16,22 €), Lode Runner Legacy (11,99 €) aujourd’hui même, ainsi que Devious Dungeon (7,99 €) et Penny-Punching Princess (39,99 €, également en boîte) demain. La 3DS, quant à elle, doit hélas se contenter du modeste Witch & Hero 3 (3,99 €), presque deux ans après son prédécesseur.
Important!
Mise à jour (1) : Finalement, Punch-Out!! n’est pas sorti le 30 mars en Europe, mais c’est Tengai/Sengoku Blade (6,99 €) de Psikyo qui est disponible avec un jour de retard, bien qu’il ne figure pas dans « les téléchargements de la semaine » et que sa page web ne fonctionne pas pour le moment. Nous avons donc ajouté cependant sa notice à la toute fin de ce bilan.
Mise à jour (2) : Punch-Out!! est finalement disponible lui aussi.
SENGOKU 2 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 18 février 1993 au Japon)
Catégorie : beat ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 01/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…SENGOKU-2-1343541.html
Deux ans après un premier épisode médiocre en dépit du charme de son ambiance teintée de mysticisme oriental, Sengoku 2 en corrige les principaux défauts. La réalisation est moins inégale et même à la hauteur de la (rude) concurrence de Capcom ; la jouabilité est beaucoup plus souple et surtout le gameplay moins répétitif puisque l’on passe d’un à deux boutons d’attaque ! Les trois transformations sont toujours là même si le samouraï est remplacé avantageusement par le tengu, et des séquences à cheval apportent encore de la variété à l’ensemble, qui traverse désormais les époques en plus de passer du réel à une dimension parallèle. Néanmoins, les amateurs du genre regretteront sans doute le faible nombre de niveaux (quatre, même s’ils sont longs et variés) et l’impossibilité de ramasser des armes de fortune, qui est d’ailleurs souvent la solution idéale pour compenser une palette de coups limitée… Hélas, si SNK signe son meilleur beat ’em up sur Neo·Geo jusque-là, l’éditeur abandonne alors la course et ne reviendra au genre, devenu moribond face à la concurrence des jeux de combat, que huit ans plus tard pour… Sengoku 3, encore meilleur même s’il se déroule dans un univers moins fantastique cette fois. Et pas besoin de patienter autant puisqu’il est également sorti ce mois-ci !
STAR FORCE (Switch)
(arcade, 1984)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Tecmo/Hamster
Date de sortie eShop : 01/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…STAR-FORCE-1344201.html
Avec Bomb Jack sorti la même année, Star Force est sans doute le jeu qui a révélé au monde entier l’éditeur qui s’appelait alors Tehkan. Pour l’époque, ce shoot ’em up vertical était impressionnant avec son décor sur deux plans, mais son gameplay demeure rudimentaire avec seulement deux niveaux de power up et aucune arme secondaire. Toutefois, il fait partie de ces titres qui revêtent une certaine importante historique même si ce n’est pas évident au premier abord… En effet, il a été porté à l’époque sur MSX et SG-1000, mais surtout sur Famicom en 1985 par Hudson Soft, qui en a fait le jeu sur lequel ont concouru les participants du tout premier tournoi Caravan de l’éditeur ! En outre, lorsque Tehkan devient Tecmo en 1986 et un éditeur licencié par Nintendo pour publier sur sa 8-bit, il développe une suite baptisée Super Star Force (1986) qui s’éloigne de l’original par son gameplay hybride teinté d’action/aventure… Hudson se résout donc à créer sa propre suite officieuse adaptée aux besoins de ses tournois, qui s’appelle Star Soldier (1986), rééditée en août 2013 et qui aura une belle descendance sur PC Engine !
REAL BOUT FATAL FURY (Switch)
(Neo·Geo MVS, 21 décembre 1995 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 08/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…REAL-BOUT-FATAL-FURY.html
Déjà disponible au sein de la compilation Fatal Fury Battle Archives Vol. 2 sur PlayStation 2 rééditée sur PS4, cet épisode sort moins d’un an après l’audacieux Fatal Fury 3, qui a hélas connu un échec commercial. C’est d’ailleurs pour recycler les composants des cartouches invendues qu’est lancé ce jeu, bien qu’il reprenne beaucoup d’éléments de son malheureux prédécesseur. On en retrouve par exemple le concept des trois plans et le casting (boss compris cette fois jouables d’emblée), mais avec l’ajout de revenants prestigieux : Billy Kane, Kim Kaphwan et Duck King. Cependant, on note plusieurs changements majeurs ; les attaques n’utilisent plus que trois boutons, le quatrième étant désormais dédié au passage d’un plan à l’autre, que l’on peut aussi utiliser en plein saut pour passer dans le dos de l’adversaire, ou en pleine chute pour rouler sur le côté. Le jeu voit également l’apparition d’une Power Gauge, qui permet divers coups spéciaux et contres, et d’un compteur de combos rushes, plus faciles à sortir que dans l’opus précédent. Mais surtout, il introduit le concept des sorties de « ring » typiques des jeux de combat en 3D ! Hélas, s’il donne lieu à des animations rigolotes, les joueurs n’ont pas apprécié de pouvoir perdre sur une faute d’inattention… On ne pourra donc plus gagner de la sorte dans Real Bout Fatal Fury Special (1997), qui peaufine un peu la formule de cet épisode sorti dans l’urgence (cinq arènes seulement) mais qui améliore nettement le gameplay de la série.
AERO FIGHTERS 3 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 12 octobre 1995 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 15/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…AERO-FIGHTERS-3-1349823.html
Troisième épisode de la série mais seulement le second sur Neo·Geo après Aero Fighters 2 (1994), ce shoot ’em up vertical reprend la recette de son prédécesseur. On retrouve d’ailleurs une partie de ses pilotes (dont le fameux dauphin) mais avec davantage d’avions, dix, toujours des modèles réels mais cette fois en provenance de la… Seconde Guerre mondiale. Dans le scénario capillotracté, c’est parce que seuls ces vieux coucous peuvent combattre l’invasion extraterrestre qui a décimé les avions modernes mais, officieusement, c’est aussi pour concurrencer Strikers 1945, publié la même année par les ex-employés de Video System désormais chez Psikyo… Le gameplay reste basé sur deux boutons, mais les bombes sont remplacées par des attaques spéciales délirantes et le nombre que l’on peut en stocker ainsi que le niveau d’amélioration du tir principal dépendent de l’avion choisi. La réalisation est plus colorée et la difficulté plus progressive que dans l’épisode précédent, que certains préfèrent toutefois pour sa cohérence. Uniquement sorti au Japon en cartouche, Sonic Wings 3 est surtout célèbre pour sa version américaine qui n’existerait qu’à trois exemplaires, négociés du coup à des prix indécents.
SOL DIVIDE (Switch)
(arcade, 1996)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : Psikyo/Zerodiv
Date de sortie eShop : 22/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [Sol Divide: Sword of Darkness]
Psikyo étant principalement réputé pour ses shoot ’em ups verticaux, Sol Divide est un sacré OVNI dans son catalogue et à plusieurs titres. Outre un univers d’heroic fantasy moins courant pour le genre et des graphismes précalculés qui ont pour le coup très mal vieilli, le jeu arbore un scrolling horizontal et propose un étonnant gameplay hybridé avec du beat ’em up. En effet, les tirs sont peu efficaces au corps-à-corps et l’on dispose donc d’un deuxième bouton pour des attaques rapprochées ; on peut effectuer des combos en appuyant trois fois dessus puis en imprimant une direction dépendant du personnage choisi, avant d’appuyer une quatrième fois sur le bouton d’attaque. De ce fait, les ennemis sont plus résistants que dans un shoot ’em up classique et le joueur dispose lui-même d’une jauge d’énergie, qui diminue toutefois bien vite… Enfin, le joueur bénéficie de magies (dont une exclusive à chacun des trois personnages) que l’on peut choisir avec un troisième bouton. Hélas, l’ensemble est très décevant avec une réalisation franchement laide et une aventure hétéroclite composée de niveaux très courts. Le jeu a été porté sur Saturn et PlayStation avec l’ajout d’un mode Original s’apparentant à un RPG roguelike, mais laborieux. Seule la version Sony est arrivée en Occident (et rééditée sur Steam durant l’été 2015), hélas via XS Games qui avait aussi massacré Gunbird.
WORLD HEROES 2 JET (Switch)
(Neo·Geo, 26 avril 1994)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 22/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…WORLD-HEROES-2-JET.html
Si World Heroes n’est déjà pas la série de jeu de combat la plus réputée sur Neo·Geo, cet épisode est en outre le moins recommandable de tous… Pour sa défense, à une époque où Street Fighter et Fatal Fury se déclinent eux-mêmes en « Turbo » et « Special », et alors que le tout premier The King of Fighters n’est pas encore disponible, la mode est aux demi-suites… Là où World Heroes 2 (1993) était très en avance par rapport à la concurrence avec quatorze personnages, ce Jet n’en ajoute que deux, Jack et Ryōfu, plutôt sympathiques au demeurant. Hélas, malgré l’ajout d’un mode Entry the Tournament, d’un dash (avec deux fois avant ou arrière) et de la possibilité de miser sur l’attaque, la défense ou la vitesse en Versus, on déplore la disparition de pas mal de musiques et surtout du fameux mode Deathmatch qui faisait la grande originalité de la licence. Celui-ci n’est hélas pas réapparu dans World Heroes Perfect (1995), mais ce dernier a au moins le mérite de repenser franchement le gameplay de la série et d’enrichir encore la formule.
MOON PATROL (Switch)
(arcade, 1982)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Irem/Hamster
Date de sortie eShop : 22/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…MOON-PATROL-1355624.html
Moon Patrol est un classique important de l’Histoire du jeu vidéo pour plusieurs raisons. Il a premièrement révélé la société Irem, créée pour l’anecdote par le fondateur de Capcom en 1974 sous le nom IPM comme on l’apprend dans le livre L’Histoire de Capcom – 1983/1993 : Les Origines. C’est aussi, avec Jungle Hunt la même année chez Taito, le premier jeu à afficher un scrolling en parallaxe. Et l’innovation n’est pas que technique avec un gameplay préfigurant les runners et le run and gun, puisque l’on y contrôle un buggy lunaire qui doit éliminer les ennemis venant du sol comme des airs tout en sautant par-dessus les obstacles. Enfin, c’est l’une des premières créations de Takashi Nishiyama, qui signera également le tout aussi séminal Kung-Fu Master (1984) pour le même éditeur avant de partir chez Capcom, où il créera rien de moins que Street Fighter (1987)… Il y conçoit d’ailleurs aussi le shoot ’em up Section Z (1985) qui reprend la structure en séquences identifiées par des lettres de l’alphabet de Moon Patrol.
GATE OF DOOM (Switch)
(arcade, 1990)
Catégorie : hack and slash
Joueurs : 1-2
Éditeur : Data East/FTE Games
Date de sortie eShop : 22/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…/Gate-Of-Doom-1355152.html
Connu sous le nom de Dark Seal au Japon, Gate of Doom est un hack and slash dans l’esprit d’un Gauntlet (1985), proposant aussi quatre classes (chevalier, magicienne, barde et ninja) mais jouable à deux seulement. Il bénéficie bien entendu d’une réalisation plus détaillée en vue isométrique, mais son gameplay se révèle tout aussi répétitif ; les boss, quoique spectaculaires, sont particulièrement laborieux car très résistants et difficiles à esquiver… Il faut dire que l’aspect RPG est hélas réduit à son minimum, chaque classe se distinguant par un type d’attaque et un bonus particulier (vitesse, immunité au poison, etc.) et par le type de magies que le joueur peut lancer même si toutes les classes, une fois n’est pas coutume, y ont droit. Ces sorts relèvent d’ailleurs plutôt de la transformation, que ce soit en boule de feu, en tornade, en rat géant voire en rocher ou en coffre au trésor (!), mais on reste cependant vulnérable dans tous les cas. On recommandera donc plutôt, dans le genre, les beat ’em ups plus tardifs de Capcom réunis dans la compilation Dungeons & Dragons: Chronicles of Mystara (2013) ou, pour rester chez Data East, le plus convaincant Dark Seal II (1992) qui renie sa filiation sous le titre Wizard Fire en Occident.
SENGOKU 3 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 18 juillet 2001 au Japon)
Catégorie : beat ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 29/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…SENGOKU-3-1358151.html
Réédité sur Wii en septembre 2013, il s’agit non seulement du dernier beat ’em up de la Neo·Geo, mais aussi de l’un des derniers jeux de la console, alors que son constructeur connaît de graves difficultés financières… Sengoku 3 est justement le premier titre édité par SNK Playmore, et son développement a été confié à Noise Factory (Metal Slug 4, The King of Fighters: Maximum Impact), qui s’était déjà illustré dans le genre avec Gaia Crusaders (1999). Du coup, le jeu n’a plus beaucoup de rapport avec ses prédécesseurs, avec un univers moins fantastique qui donne parfois l’impression de jouer à un spin-off de Samurai Shodown. D’ailleurs, le gameplay a un feeling plus proche de celui d’un jeu de combat avec des combos et des juggles. Le jeu voit aussi le retour d’armes à ramasser et l’introduction d’une Power Gauge qui permet de lancer des techniques appelées Ninja Arts, propres à chaque personnage (au nombre de quatre plus deux boss à débloquer) et qui consomment plus ou moins de jauge ; l’Ultimate Ninja Art en nécessite une entière mais il est possible d’en stocker deux en plus de la jauge courante. Bien plus riche que ses prédécesseurs, offrant un menu d’options pour régler la difficulté et le nombre de vies, et profitant d’une réalisation forcément plus poussée (on regrettera juste un manque de variété dans les ennemis de base), Sengoku 3 est sans doute le meilleur beat ’em up de la console !
TENGAI (Switch)
(arcade, 1996)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : Psikyo/Zerodiv
Date de sortie eShop : 30/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…/TENGAI-1358617.html
Connu au Japon sous le titre complet Sengoku Blade: Sengoku Ace Episode II, il s’agit donc de la suite de Samurai Aces (1993) réédité le mois dernier. Cependant, s’il en reprend l’univers médiéval japonais teinté de steampunk, ce shoot ’em up s’éloigne de la zone de confort de Psikyo puisqu’il arbore un scrolling horizontal et délaisse les avions pour cinq guerriers volants (plus un à débloquer), comme dans Sol Divide ci-dessus, sorti d’ailleurs la même année. Tengai est toutefois bien plus traditionnel mais convaincant que ce dernier, du point de vue de sa réalisation (profitant de décors très changeants et de somptueux scrollings en parallaxe) comme de son gameplay. On retrouve l’attaque chargée (cette fois lancée par un familier spécifique à chaque personnage) ainsi que la super attaque de Samurai Aces, la perte d’un niveau de puissance lorsque l’on touche un ennemi plutôt qu’un tir, mais la difficulté est bien plus élevée. Ce n’est pas à cause des collisions, indulgentes malgré la taille des sprites, mais plutôt des ennemis résistants et multipliant les boulettes… En outre, à partir du quatrième stage, perdre un crédit renvoie au tout début du niveau ! Le jeu a été porté sur Saturn en novembre de la même année, dans une version qui ajoute Marion de Gunbird (1994) en personnage jouable, et qui est aujourd’hui très chère et recherchée car contenant un second CD-ROM d’artworks. À noter que la série aura droit à un troisième épisode encore plus tardif, Sengoku Cannon: Sengoku Ace Episode III (2005) sur PSP.
PUNCH-OUT!! (Switch)
(arcade, 1983)
Catégorie : sport/combat
Joueurs : 1
Éditeur : Nintendo/Hamster
Date de sortie eShop : 30/03/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…PUNCH-OUT–1358616.html
Créé par Genyo Takeda, à qui l’on doit également le dyptique StarTropics (1990-1994) mais qui est davantage connu pour avoir participé au hardware des machines de Nintendo, ce jeu d’arcade est le premier épisode de la série Punch-Out!!. Il aura droit à une suite baptisée Super Punch-Out!! l’année suivante en arcade (et à un spin off en 1985, Arm Wrestling) mais les deux volets éponymes sur NES en 1987 et sur Super Nintendo en 1994 n’en sont pas des portages à proprement parler. Le jeu emploie une vue rapprochée de derrière, comme sur console 16-bit, mais le boxeur incarné par le joueur est représenté en 3D fil de fer hormis ses cheveux, ses gants et son short. Cependant, la différence la plus frappante avec les versions consoles n’est pas que les musiques soient signées Kōji Kondō, mais plutôt l’affichage vertical basé sur l’utilisation de deux moniteurs l’un au-dessus de l’autre dans la borne façon Game & Watch, celui du haut affichant l’interface avec les portraits des adversaires, le temps et le score. Sur Switch, on a le choix entre placer ces deux écrans horizontalement, côte à côte, ou bien retrouver l’agencement du jeu original en utilisant la console en mode portable et TATE, comme pour les shoot ’em ups.
Je vous donne donc rendez-vous le dernier jeudi d’avril pour le point sur les sorties !