Si l’été a été très solide pour la Switch, c’est une rentrée de malade à laquelle a droit la console de Nintendo, avec en particulier le lancement de son service en ligne qui s’accompagne de vingt classiques de la NES. Pour ne pas alourdir ce bilan, on ne traitera ci-dessous que Pro Wrestling qui n’avait pas encore été chroniqué sur le Mag et on vous renvoie à notre article pour les liens des autres notices. Car si ça ne suffisait pas, ce sont les SEGA AGES qui ont fait leur arrivée tant attendue le lendemain, avec Sonic the Hedgehog et Thunder Force IV sachant que la console a aussi accueilli une réédition d’un nouveau genre avec Monkey King: Master of the Clouds (4,99 €), lui aussi abordé ci-dessous. Et bien entendu, tout cela en plus des sorties habituelles de la gamme Arcade Archives (6,99 € chacun) avec ce mois-ci Ninja Commando, Aggressors of Dark Kombat, Cyber-Lip et The King of Fighters 2001 issus de la Neo·Geo, aux côtés de Rygar et de la version arcade d’Excitebike. Toujours en matière de rééditions, et non des moindres, rappelons enfin la sortie de Capcom Beat ‘Em Up Bundle (19,99 €) tandis qu’en termes de néorétro, les nouveautés du mois sont aussi fameuses : Hyper Light Drifter – Édition spéciale (19,99 €), Broforce (14,99 €), Sigi – A Fart for Melusina (4,99 €), STAY (11,99 €), Old School Musical (12,99 €), Wasteland 2: Director’s Cut (25,99 €), Undertale (14,99 €), MagiCat (4,99 €), The Escapists: Complete Edition (14,99 €) ainsi que TowerFall (19,99 €) et Alwa’s Awakening (9,99 €) aujourd’hui même. Pour être complet, signalons enfin les sorties uniquement en édition physique de Giana Sisters: Twisted Dreams – Owltimate Edition et du bundle Namco Museum Arcade Pac, sur lequel nous reviendrons demain.
Important!
Mise à jour : Finalement, Giana Sisters: Twisted Dreams – Owltimate Edition a fait son arrivée vendredi (le lendemain de la publication de ce bilan) sur l’eShop, au tarif de 29,99 €.
NINJA COMMANDO (Switch)
(Neo·Geo MVS, 30 avril 1992 au Japon)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 06/09/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…NINJA-COMMANDO.html
Incluse dans la compilation ADK Damashii (2008) rééditée en mars 2017 sur PlayStation 4, cette suite de Ninja Combat (1990) n’en reprend toutefois que l’univers et pas le gameplay. Le beat ’em up médiocre laisse ainsi sa place à du run and gun dans la grande tradition d’Ikari Warriors (1986) pour rester chez SNK, ou plutôt de Time Soldiers (1987) pour prendre un autre jeu signé Alpha Denshi. Or on retrouve de ce dernier le thème du voyage dans le temps, qui préfigure également World Heroes publié quelques mois plus tard ; l’un des trois protagonistes est d’ailleurs le descendant de Fūma Kotarō, un authentique ninja apparaissant dans le jeu de combat ! Côté gameplay, chaque personnage dispose de son propre tir dont la puissance dépend du rythme d’appui sur le bouton, d’une attaque spéciale en effectuant un quart de cercle (!) et d’un shuriken s’il fait feu après une roulade. Outre une super attaque disponible à tout moment mais qui consomme de la vie, chaque personnage peut se transformer un court instant en créature mythique invulnérable après avoir ramassé trois parchemins. Bénéficiant d’une réalisation soignée, Ninja Commando se révèle un chouette défouloir, sans égaler Shock Troopers sorti tout de même cinq ans plus tard. Bien accueilli par la presse, il a même été un peu mieux reçu (25/40 au lieu de 22) que son prédécesseur par le magazine Famitsu, toujours sévère avec la Neo·Geo.
MONKEY KING: MASTER OF THE CLOUDS (Switch)
(arcade, juillet 1988 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : Taito/UFO Interactive
Date de sortie eShop : 06/09/2018
Prix : 4,99 €
Page du jeu : [Monkey King: Master of the Clouds]
Connu au Japon sous le nom Chūka Taisen (1988, litt. « Le grand magicien de Chine »), il s’agit d’un cute ’em up inspiré comme SonSon (1984) par le roman chinois de la fin du XVIe siècle, Le Voyage en Occident, dont le protagoniste Roi Singe a aussi influencé Dragon Ball (et donc Alex Kidd). Chez nous, on connaît surtout son portage Master System de 1989 inédit au Japon sous le titre Cloud Master, mais le jeu a été porté sur Famicom, MSX2, X68000 et sur PC Engine dans une version retouchée. Développé par le studio HOT·B (Steel Empire), l’original avait également fait l’objet d’un remake en « haute résolution » sur Wii en 2007, The Monkey King: The Legend Begins, hélas aussi joli que mollasson. Or on le devait déjà à Starfish, une société fondée par d’anciens de HOT·B qui nous proposent cette fois une réédition plus fidèle à l’original (qui n’a d’ailleurs pas toujours bien vieilli graphiquement), en y intégrant des classements en ligne, de la coopération à deux joueurs et la possibilité de débuter la partie au dernier niveau atteint. Et mine de rien, ces deux derniers ajouts sont bienvenus car aussi mignon soit-il, Chūka Taisen n’est pas facile avec des tirs peu puissants malgré les rares bonus et les armes que l’on peut acquérir dans les boutiques ; c’est plus par nostalgie ou curiosité que l’on se replongera dans ce titre.
AGGRESSORS OF DARK KOMBAT (Switch)
(Neo·Geo MVS, 26 juillet 1994 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 13/09/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [Aggressors of Dark Kombat]
Inclus lui aussi dans la compilation ADK Damashii (2008) disponible sur PlayStation 4, ce jeu de combat signé Alpha Denshi/ADK a la particularité de permettre les déplacements en profondeur. À l’époque, ce concept portait le nom ronflant de « Realistic 3-D Battle » pour mieux rivaliser avec les premiers titres du genre en 3D mais, dans les faits, on se retrouve avec un gameplay de beat ’em up : bouton de saut, armes à ramasser et accent mis sur les projections. En plus, comme hélas bien souvent avec une nouvelle licence dans le genre, on ne dénombre que huit personnages dont Fūma Kotarō de World Heroes, un authentique ninja du 16ème siècle resté visiblement à notre époque… Mais surtout, si les sprites sont gros, ils ne sont pas bien animés. Les collisions manquent de précision et l’ensemble sérieusement de charisme, d’autant que les chouettes Crazy Moves/GanGan Attacks sont difficiles à sortir ; il faut avoir rempli la jauge idoine, que la santé de son adversaire soit dans le rouge, et réussir la combinaison qui va bien… C’est un peu dommage pour le studio qui misait sans doute beaucoup sur ce titre qui partage ses initiales (en anglais, au Japon c’est Tsūkai GanGan Kōshinkyoku) mais il persistera encore deux fois dans le genre avec World Heroes Perfect (1995) puis Ninja Master’s (1996).
RYGAR (Switch)
(arcade, mai 1986 au Japon)
Catégorie : action/plateformes
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Tecmo/Hamster
Date de sortie eShop : 13/09/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…RYGAR-1439871.html
En 1986, c’est la grande mode de la mythologie grecque dans le jeu vidéo japonais – à cause des Chevaliers du Zodiaque dont le manga a débuté fin 1985 ? En tout cas, cette année-là voit notamment arriver Kid Icarus, Legendary Wings, Heroic Episode ou encore Argus… Et donc Rygar, qui au Japon s’appelle d’ailleurs Argos no Senshi, « Le Guerrier d’Argos/Argus ». Ce jeu d’action/plateformes doit surtout sa notoriété à son arme, le Diskarmor, un bouclier relié à son propriétaire par une chaîne, ce qui permet de le faire tournoyer autour de lui et de l’utiliser comme un boomerang ! Mais à vrai dire, c’est un peu la seule chose que le jeu, très classique par ailleurs et surtout très difficile (le moindre coup est fatal) et monotone (un unique boss final), a à offrir. On pourra au moins améliorer la portée, la puissance et la manœuvrabilité aérienne du Diskarmor via des bonus, ainsi que gagner la possibilité de tuer les ennemis en leur sautant dessus, plutôt que de simplement les sonner. Adapté principalement sur machines 8-bit, ses portages les plus fameux sont sur Lynx, fidèle à l’original, et la version NES qui le transforme en jeu d’action/aventure dont on retrouve la soluce dans le fan book de Côté Gamers. Enfin, ce classique a eu droit à un reboot assez réputé en 2002 sur PlayStation 2, porté sur Wii en 2009.
PRO WRESTLING (Switch)
(NES, 13 octobre 1986 au Japon, 15 septembre 1987 en Europe)
Catégorie : catch
Joueurs : 1-2
Éditeur : Nintendo
Date de sortie eShop : 19/09/2018
Prix : inclus dans l’abonnement
Page du jeu : –
Troisième jeu de catch sur Famicom mais premier sur le Disk System au Japon, Pro Wrestling a immédiatement marqué les fans de la discipline par sa faculté à la retranscrire de manière bien plus convaincante que les précédentes tentatives. Il a clairement été influencé en termes de gameplay par le réputé Exciting Hour (1985) en arcade, avec des prises qui s’effectuent aussi au contact mais qui nécessitent toutefois de matraquer le bouton pour éviter les contres… Le jeu se permet aussi un luxe de détails impressionnant pour l’époque, avec la prise en charge du décompte extérieur, un comportement très réaliste de l’arbitre et même la présence d’un caméraman à l’extérieur du ring, bien qu’on ne puisse hélas pas interagir avec. Plébiscité par la presse et numéro un des ventes pendant deux mois aux États-Unis, Pro Wrestling est également devenu culte chez les anglo-saxons à cause de ses textes en engrish – le fameux « A Winner is You » lorsque l’on remporte un match. Mais surtout, il a été programmé par le regretté Masato Masuda qui quittera juste après Nintendo pour rejoindre la société TRY, qui deviendra Sonata en 1987 puis Human en 1989. Or c’est là qu’il développera la première licence à succès de la société et la référence (encore aujourd’hui) en matière de catch, Fire Pro Wrestling, une série toujours active et dont le dernier volet, Fire Pro Wrestling World, sort demain sur PlayStation 4 en Occident !
SONIC THE HEDGEHOG (Switch)
(Mega Drive, 23 juin 1991 au Japon, juillet 1991 en Europe)
Catégorie : plateformes
Joueurs : 1
Éditeur : SEGA
Date de sortie eShop : 20/09/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…Sonic-The-Hedgehog.html
Sonic est avant tout la création de deux hommes, Naoto Ōshima et Yūji Naka. Interviewé dans The Untold History of Japanese Game Developers Vol. 3, le premier, graphiste, avait remporté en 1990 un concours en interne pour créer une nouvelle mascotte pour SEGA, à la place d’Alex Kidd jugé trop proche de Mario. Après pas mal de tâtonnements, il est finalement parvenu à ce hérisson bleu combinant Félix le Chat et Mickey. Quant au second, programmeur, il avait bluffé avec son portage Mega Drive de Ghouls’n Ghosts (1988), et souhaitait donc créer un jeu de plateformes avec les mêmes dénivelés, mais en bien plus rapide. Le duo ayant initialement du mal à combiner ses idées, il sera heureusement rejoint par le game designer Hirokazu Yasuhara (Altered Beast) qui parvient à créer un gameplay à un seul bouton et le level design qui va avec. On sait tous ce qu’il advint mais, si l’on pense connaître ce classique par cœur, cette réédition SEGA AGES offre plusieurs modes supplémentaires dont le Ring Keeper de 3D Sonic the Hedgehog 2 et la version arcade Mega Play du jeu. On peut en outre choisir son niveau et, de manière optionnelle, bénéficier du Spin Dash de sa suite et même du Drop Dash de Sonic Mania !
THUNDER FORCE IV (Switch)
(Mega Drive, 24 juillet 1992 au Japon, janvier 1993 en Europe)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1
Éditeur : SEGA
Date de sortie eShop : 20/09/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…Thunder-Force-IV-1441463.html
Quatrième épisode mais le troisième sur Mega Drive puisque Thunder Force (1983) n’était sorti que sur micros japonais, Thunder Force IV n’a en fait pas été conçu par les développeurs de son prédécesseur (hormis l’équipe en charge du son), mais par ceux qui avaient porté Devil’s Crush (1990) sur la 16-bit de SEGA. Cependant, son code a été réutilisé avec l’objectif d’exploiter les capacités de la console à son maximum. On retrouve ainsi des scrollings différentiels en pagaille, avec l’ajout d’un scrolling vertical dissimulant certains bonus – un aspect impressionnant mais qui pourra peut-être faire préférer le troisième volet à certains. On retrouve cela dit beaucoup d’éléments de ce dernier, y compris l’écran de sélection des niveaux même s’il faut ici définir d’emblée l’ordre des quatre premiers. Dans la seconde partie du jeu, une nouvelle arme apparaît, la Thunder Sword, mais elle nécessite d’avoir deux modules CLAWs et surtout d’attendre sa charge sans tirer ! De manière générale, cet épisode est plus difficile et le mode Kids de cette réédition, qui permet de conserver son arsenal en cas de mort, adoucira l’aventure. Il faudra en revanche la terminer pour débloquer le mode Styx mettant en scène le vaisseau de Thunder Force III (1990) – une idée reprise de la compilation Thunder Force: Gold Pack 2 (1996) sur Saturn qui éliminait aussi les ralentissements, comme ici mais de manière optionnelle. Le bug de la version américaine (ici International) rebaptisée curieusement Lightening Force, qui offrait 99 vies si on en sélectionnait zéro dans les options (A+X à l’écran-titre), n’est cela dit pas présent.
CYBER-LIP (Switch)
(Neo·Geo MVS, 7 novembre 1990 au Japon)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 20/09/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…CYBER-LIP-1444492.html
Neuvième jeu du standard, publié durant sa première année entre The Super Spy et Puzzled, Cyber-Lip ne tire pas encore bien parti des capacités de la Neo·Geo ; après tout, ce run and gun est sorti plus d’un an avant Contra III: The Alien Wars (1992)… On se retrouve donc avec un titre plutôt classique, au gameplay minimaliste hormis la présence de roulades (avec le bouton de saut et une diagonale basse), qui offre une demi-douzaine de niveaux et à peu près autant d’armes différentes. Assez répétitif et n’ayant hélas pas très bien vieilli sur le plan de la réalisation visuelle comme sonore, il a au moins le mérite de se laisser jouer, surtout à deux. Et mine de rien, il faudra attendre près de six ans pour revoir un titre dans le même genre (hormis peut-être Spinmaster (1993) et Top Hunter (1994) dans un registre quand même différent) chez SNK, mais heureusement pas n’importe lequel : la nouvelle référence, Metal Slug (1996).
EXCITEBIKE (Switch)
(arcade, 1984)
Catégorie : course
Joueurs : 1
Éditeur : Nintendo/Hamster
Date de sortie eShop : 21/09/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : http://www.nintendo.fr/…EXCITEBIKE-1446295.html
De tous les jeux d’arcade Nintendo sortis sur Switch jusqu’à présent, Excitebike est peut-être celui dont la réédition se justifie le plus difficilement, en particulier deux jours après la version NES via le Nintendo Switch Online… Souvent appelée à tort Vs. Excitebike du fait qu’elle tournait sur le VS. System comme on le voit sur le flyer ci-dessus, cette version arcade se contente de retoucher les cinq pistes de l’original et d’en ajouter deux, ainsi que trois modes de difficulté (Beginner, Intermediate et Advanced). Les modes Selection A et B ont aussi été fusionnés puisque chaque course s’effectue désormais une première fois seul, contre la montre, puis une seconde avec des concurrents. En outre, l’éditeur de niveaux disparaît, n’ayant il faut dire pas vraiment sa place dans les salles enfumées… Mais c’est dommage, car cette version se retrouvera intégralement (à quelques différences près dans la palette de couleurs) dans le mode Original Excite de Vs. Excitebike (1988) sur Famicom Disk System, qui ajoutait enfin un mode deux joueurs en plus de faciliter la sauvegarde des pistes créées. Curieusement, ce jeu a lui été réédité sur Wii U fin août 2015 aux États-Unis, deux semaines plus tard au Japon mais jamais en Europe.
THE KING OF FIGHTERS 2001 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 15 novembre 2001 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 27/09/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [The King of Fighters 2001]
Sortie durant une période difficile pour SNK, entre le correct Sengoku 3 (2001) et le décevant Metal Slug 4 (2002), cette cuvée 2001 clôt le cycle Nests entamé avec The King of Fighters ’99. Côté gameplay, le concept des strikers de ses deux prédécesseurs est bien entendu conservé mais s’affine encore, gommant d’ailleurs certains abus de l’an passé. L’équipe est toujours constituée de quatre combattants mais cette fois on choisit si un, deux, trois ou aucun d’entre eux fera office de striker, sachant que plus on utilise de strikers, plus les autres personnages, jouables, seront puissants ; leur Power Gauge se remplira plus vite et on pourra en stocker davantage. Du coup, contrairement au volet précédent, les quarante personnages (avec le retour d’Heidern et l’arrivée de K9999, un clone de Kyō fortement inspiré par Tetsuo d’Akira) sont jouables – un nouveau record pour la série après The King of Fighters ’98… Du moins jusqu’à l’épisode suivant ! Et comme cette édition 2001 se révèle décevante en termes de réalisation, avec des décors en demi-teinte, des portraits ratés ainsi que des musiques courtes et insipides, on attendra plutôt The King of Fighters 2002, le second épisode best of de la saga après celui de 98.
Je vous donne donc rendez-vous le dernier jeudi d’octobre pour le point sur les sorties !