Après la Master System et la Neo·Geo, notre nouvelle sélection de freeware met encore à l’honneur du hardware, même si l’Atari 202 est autrement moins connu… Et pour cause, il ne s’agit pas d’une console ni d’un micro mais d’un mixeur, découvert en début d’année sur les forums de Yaronet. Et en ce début avril propice aux blagues de qualité inégale, cela semblait approprié…
On commence avec Dig Deep, un jeu de « descente infinie » évoquant Mr. Driller mais avec ses propres mécaniques. Conçu par le duo barcelonais Flippancy, composé de Fernando García et Fran Tovar, il est dispo aussi bien sur itch.io, Steam, Game Jolt, l’App Store que Google Play.
Mega Man Arena est un jeu de combat jouable à quatre opposant le robot bleu et les boss de la série de Capcom. On retrouve le feeling des jeux NES (avec un recul moins violent quand on est touché), mais avec un gameplay à quatre boutons héritant de quelques techniques de Smash Bros. et où chaque personnage dispose de pouvoirs spéciaux (comme piquer ceux des autres dans le cas de Mega Man) consommant la seconde jauge qui remonte toute seule… La version initiale sortie il y a plus d’un an ne comportait que les robots et les arènes de Mega Man 2 (1988), mais la dernière en date ajoute six nouveaux personnages jouables. Elle se télécharge depuis le site officiel.
Source : Indie Games Plus
Sorti à l’origine sur PC et Nintendo 64 puis porté sur Dreamcast, mais peu revu depuis, Star Wars Episode I: Racer (1999) a enfin été réédité il y a moins d’un an sur GOG.com. Mais il a forcément pris un petit coup de vieux et des fans se sont lancés dans la création de remakes sous l’Unreal Engine 4. L’un d’eux a récemment livré sa copie que l’on peut pour le moment télécharger ici ou là (y en a pour près de 3 Go). Et maintenant que les fichiers sont dans la nature, il devrait toujours être possible de les trouver quelque part même si Disney essaie de les faire disparaître…
Source : The Dark Side Of Gaming
Galaxy Force n’a en fait rien à voir avec le classique éponyme de SEGA mais tout à voir avec Scramble (1981), car Ben James y revisite le classique de Konami avec une dimension inattendue (car très anachronique) de manic shooter. Il faut toujours détruire les réservoirs pour remplir sa jauge de fuel, mais le gameplay n’utilise plus qu’une seule touche pour les tirs et les bombes. À ce sujet, pensez à basculer en clavier anglais avant d’y jouer depuis votre navigateur via itch.io.
Source : Indie Retro News
L’histoire du jeu Hamurabi remonte à 1968, quand Doug Dyment crée The Sumer Game, un jeu de gestion textuel inspiré par le sixième roi de Babylone qui a conquis Sumer au 18ème siècle avant J.-C.. L’original a été codé dans un langage alors nouveau, le FOCAL, et tourne sur PDP-8 (un descendant du PDP-1). Par la suite, beaucoup de développeurs ont créé leurs propres versions du jeu, dont David H. Ahl qui en programme une en BASIC vers 1971, pasant à la postérité grâce à son recueil BASIC Computer Games de 1973. Et c’est donc sur cette version qu’est basé ce remake jouable en ligne sur itch.io, réimaginé par Chris Ainsley, l’auteur du moteur Adventuron.
Source : Indie Retro News
Et ce dernier a également créé, avec le même moteur d’ailleurs, The Path, qui lui relève du jeu d’aventure textuel mais très joliment illustré. Il se joue lui aussi depuis votre navigateur via itch.io mais son interpréteur syntaxique (bien entendu intégralement en anglais) se révèle capricieux…
Source : Indie Retro News
Si le style horrifique minimaliste de The Wind vous rappelle quelque chose, c’est qu’on le doit à Airdorf Games dont on évoquait le similaire FAITH: Chapter II dans notre dernière sélection. Mais cette fois, le jeu est basé sur le film d’horreur éponyme qui sort aujourd’hui même aux États-Unis – on aurait aimé vous dire qu’on l’a fait exprès – et qui n’a pas encore de date pour la France. On y joue depuis son navigateur ou on le télécharge sur itch.io, en espérant qu’il ne spoile pas trop.
Source : Indie Games Plus
Créé pour la compétition SyntaxBomb qui s’est terminée ce dimanche, tout comme le précédent jeu d’Adam Strange abordé ici (baptisé justement SyntaxBomb), Viva Mortis devait respecter le thème de la game jam, la guerre des 8-bit, et ainsi recréer les contraintes d’un vieux micro-ordinateur. Le développeur a judicieusement jeté son dévolu sur le ZX Spectrum, avec un jeu forcément en 3D isométrique, qui simule le color clash en option et donne le choix entre le son d’un modèle 48K, 128K ou Next. Il se télécharge pour Windows, Mac OS X ou Linux sur itch.io.
Source : Indie Retro News