Les perles rares de l’association MO5.COM, Vol. 2

Vous n’avez absolument rien demandé, mais elles reviennent quand même ! Quoi donc ? Vous avez déjà oublié la première série, il y a six mois jour pour jour ? Pourtant, je peux vous dire que je m’en souviens encore ; cela m’a même valu de grosses réprimandes de ma hiérarchie. On ne diffuse pas impunément les photos d’objets aussi rares et convoités… Donc, cette fois, j’ai voulu faire les choses dans les règles, en négociant avec le bureau de l’association la publication de cinq objets de notre collection, jugés aptes à être présentés au public sans risque d’émeute :

La figurine collector Cloud François

On a tendance à oublier que Final Fantasy VII fut le premier épisode de la série à sortir en Europe, et l’un des tout premiers RPGs traduits intégralement en Français. Sony avait ainsi pris un gros risque en important le jeu de Square. Pour assurer ses arrières, le constructeur avait fait un effort pour accompagner cette sortie de goodies adaptés à chaque pays . Le choix de Cloclo était assez évident, quelques mois avant de commémorer les 20 ans de son décès tragique.

Des vieux Macs

Ceux qui sont allés à l’étage du local de l’association connaissent probablement le coin Apple, où certains de nos membres spécialisés testent et étiquettent de vieux Macs. S’ils sont plus coûteux à entretenir que nos ROMs (évoqués la dernière fois) du fait d’un gout immodéré pour le luxe, on est parfois bien contents de les trouver lorsque l’on a besoin de poufs pour nos stands, afin de soulager nos visiteurs éreintés par les heures passées sur les salons de jeux vidéo.

Le marquee de Sade

Moi-même j’ai cru à une blague quand on m’a dit qu’un jeu vidéo dédié au groupe Sade avait existé. Et pourtant, souvenez-vous de la politique agressive de Sega pour acquérir des licences de stars (l’emblématique Moonwalker) afin d’imposer la Mega Drive aux États-Unis. Quand on sait que le groupe de la chanteuse Sade Adu a six albums qui sont trois ou quatre fois disque de platine à son actif, il n’est pas étonnant que des éditeurs attirés par l’appât du gain aient voulu en tirer un jeu d’arcade musical. Hélas, le jeu est absolument introuvable, même sous forme de ROM, et on ignore d’ailleurs encore à l’heure actuelle le nom du développeur. Tout ce qui en reste aujourd’hui est le marquee de la borne, le fameux marquee de Sade.

La ColecoVison

Vous avez peut-être déjà vu ce nom sur quelque blog amateur… La « ColecoVison » est un modèle jamais commercialisé de la console américaine, et uniquement disponible sous la forme de ce prototype unique. Éternelle rivale de l’Atari VCS 2600, la ColecoVision aurait sans doute pu réussir sans le krach de 1983. Ciblant un public un peu plus fortuné, la firme Coleco avait voulu retrouver la classe du modèle « imitation bois » de sa concurrente, tout en jouant la carte du luxe et de l’originalité. Malheureusement, la PETA (fondée quelques années avant) aura eu sa peau. Ce qui explique d’ailleurs l’animosité réciproque entre cette association et le jeu vidéo depuis.

Castlevania Ultra et Castlevania Pocket

À l’époque où l’Ultra 64 est annoncée, en 1995, la Game Boy Pocket vient juste de sortir. C’est ainsi que Konami, grand partenaire de Nintendo à l’époque, décide de développer en parallèle deux nouveaux Castlevania et prévoit une connectivité entre la version de salon et la mouture portable. Si la première sortira finalement en 1999 sous une autre appellation, Castlevania Pocket ne sera jamais commercialisé. L’éditeur n’a jamais donné de raison officielle, mais il se dit que le développement n’ait pas été fait dans les règles. Une autre rumeur veut que le producteur ait été mis dans une colère noire après qu’un prototype a été leaké. Peut-être l’unique fois dans l’histoire qu’un jeu ait été annulé pour des problèmes de fuites !

Voilà, c’est fini pour cette fois. Il ne me reste juste qu’à vous dire ceci : pardon.
Je ne le referai plus. Enfin peut-être.

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