Le business des salles d’arcade est devenu bien périlleux depuis une vingtaine d’années, et la pandémie a logiquement empiré la situation avec la fermeture de game centers historiques au Japon. En France, on a évoqué le cas du Pop Kulture Café qui semble (pour le moment) tiré d’affaire, et nos amis de Coin-Op Legacy ont aussi atteint leur objectif plus récemment. Mais ça ne se passe pas toujours aussi bien ; on se souvient encore de l’arrêt d’Arcade Street à Paris il y a près de cinq ans déjà et, à Lille, la salle Akedo qui tirait la sonnette d’alarme fin 2015 avant de rouvrir quelques mois plus tard, mais dont le site web est mort et les réseaux sociaux ne sont plus mis à jour depuis plusieurs années… C’est justement dans la capitale des Hauts-de-France que se trouve Atom City, une salle associative qui semble exister depuis la fin 2019 au moins, mais qui a rouvert ses portes début juin avec le déconfinement. Et cela faisait en fait près de dix ans qu’ils passaient d’un local à un autre, l’un des organisateurs ayant même dû se séparer de toute sa collection Nintendo (cédée pour 40 000 € !) pour concrétiser ce rêve d’ouvrir une salle désormais située au 113, rue Barthélémy-Delespaul, entre le boulevard Victor Hugo et la rue Solférino.
En dehors des évènements privés sur réservation, la salle est ouverte les mercredi, vendredi, samedi et dimanche de l’après-midi jusqu’au soir, et l’entrée est à 7 € mais toutes les bornes sont ensuite accessibles en freeplay, sachant qu’il y a une formule pour les familles et des abonnements (cf. les tarifs complets sur le site web). Côté jeux, on trouve sur 150 m² quatorze bornes dédiées présentes de manière permanente, avec du Mario Kart Arcade GP 2 (2007), du Taiko no Tatsujin (2001) mais aussi l’indispensable Super Street Fighter II X (1994), le tout premier Mortal Kombat (1992) et même le légendaire Virtua Racing (1992)… Mais ce n’est pas tout car il y a également une douzaine de bornes génériques dont les jeux sont changés régulièrement ; on peut consulter la liste des bornes disponibles à cette adresse et aussi suivre l’actualité de leurs rotations.
Source : La Voix du Nord