La dernière sélection remonte à deux semaines, et il est plus que grand temps d’en refaire une autre. Mais avec mes bilans mensuels habituels (et c’est pas fini, les micros 8-bit m’attendent), j’ai été contraint de retarder l’échéance… Et me voilà avec cinq jeux à vous présenter :
On commence tout de suite avec le buzz du moment, le fameux Bombermine dont vous avez peut-être déjà entendu parler. Il s’agit tout simplement d’un clone de Bomberman jouable à 1000 depuis votre navigateur web. Les tournois à dix sur Saturn que l’on propose lors de nos expos en prennent un coup, mais le jeu est encore en bêta et les retours sont pour le moment très divisés.
On passe à tout autre chose avec Father Jonah Saves the Day, un petit jeu imitant le style visuel du Spectrum ainsi que le gameplay de beaucoup (trop ?) de jeux sur ce support. Et pourtant ce n’est pas un titre homebrew que nous propose onehandclap, puisqu’il se joue sur Kongregate.
Isopark a le mérite d’utiliser la vue isométrique, plus très à la mode depuis longtemps, quitte à axer son gameplay sur la difficulté de ses contrôles. Le but du jeu est de ramasser les étoiles disséminées dans le niveau, mais il faut au préalable les avoir « activées » en touchant une boule qui n’est pas toujours à côté. Lorsque c’est fait, vous disposez d’un quota de saut (touche Z) et/ou de vies pour atteindre l’étoile. Un saut ou un contact avec des ronces en trop, et l’étoile disparaît de nouveau. Grands nerveux, s’abstenir, même si la partie est sauvegardée à chaque étoile. Conçu lors d’une Game Jam, le jeu de Sebastian Janisz & Liana Sposto se récupère ici.
Il suffit parfois de marier deux concepts qui ont fait leur preuve pour en obtenir un troisième, et ainsi Chompston mêle Pac-Man et Bomberman. L’idée n’est pas neuve, puisque Rainbogeddon partait du même principe, en allant même plus loin. Ici, on peut presque jouer sans poser de bombes (touche X), ces dernières pouvant d’ailleurs se retourner contre vous. Néanmoins, la création de Contralogic a un certain charme, en grande partie grâce à son ambiance sonore ; la manière dont les sons émis par le ramassage de pastilles se mélange à la musique est assez irrésistible, comme on l’entend dans la vidéo ci-dessus. Il se télécharge à cette adresse.
Dans un tout autre genre, Promesst va vous faire vous arracher les cheveux. D’une grande austérité, le jeu de Sean Barrett s’inspire des jeux de Michael Brough comme Corrypt et Game Title. On se déplace dans un labyrinthe par à-coups (ce qui est assez pénible) et le but est de ramasser tous les diamants. Mais comme un seul d’entre eux est accessible au début, il faut savoir les poser pour activer des rayons qui confèrent un pouvoir à votre personnage… uniquement s’il se trouve dans le champ du rayon. Et il faudra de plus utiliser ce pouvoir pour en connaître la fonction (l’image ci-dessus donne la réponse cela dit)… Et ça se passe ici.