À peine plus d’une semaine après une double-dose de freeware indé, me voici de retour avec une autre sélection. L’animation de Cinéma Paradiso ou mes retards n’expliquent pas tout cette fois puisque tous les jeux présentés ici ont été relayés par Indiegames entre le 16 juin et aujourd’hui. La vraie raison est peut-être que Paul Hack est nettement plus indulgent que ses collègues, puisque j’ai finalement supprimé ce jeu ennuyeux et celui-là, vraiment très moche.
On commence donc sans plus attendre avec un jeu qui porte bien son nom. Nam-Cap renverse littéralement le concept de Pac-Man puisqu’il s’agit de remplir le labyrinthe de pac-gums à condition de toucher régulièrement les quatre « fantômes », ce qui fera toutefois apparaître des cœurs qu’ils peuvent ramasser pour pouvoir vous manger… Le jeu de Studio Piña (Sydney Hunter) regorge de petits détails (le thème de Pac-Man à l’envers, le démarrage façon borne d’arcade) qui valent le coup d’œil sur Newgrounds comme sur Mochigames.
Bien que développé avec RPG Maker et vainqueur d’un concours associé, Forced Recall est plus un jeu d’aventure teinté de réflexion. Vous y explorez le subconscient du suspect d’un vol afin d’y trouver des fragments de mémoire façon Inception. Par chance, l’hôte est visiblement fan de J-RPG d’où de très chouettes graphismes. Chaque « donjon » correspond à une émotion et à un gameplay différent, et doit être traversé en vingt minutes. Vous êtes invulnérable mais chaque coup reçu diminue le temps imparti. Un titre original et vraiment très bien réalisé par Jihaus, et téléchargeable à partir de cette adresse (onglet Downloads).
Le jeu suivant est nettement plus minimaliste mais c’est une curiosité sympathique. King of Bees in Fantasy Land est un jeu d’aventure textuel à l’ancienne mais clairement parodique. Étant donné qu’il tourne en dérision les mauvaises traductions des RPG japonais (comme le premier Final Fantasy) dans les années 80, le jeu de Brendan Patrick Hennessy est du coup assez facile à comprendre pour un Français, mais il vaut mieux bien maîtriser l’anglais pour en apprécier toutes les finesses. Il se joue directement de votre navigateur à cette adresse.
Hyper Pixel Man est le dernier épisode en date d’une saga de jeux de plateformes sadiques conçus par Pixelulsar, dont on avait présenté aussi l’excellent Demon Decimator. Toujours monochrome mais encore plus proche de Super Meat Boy que son prédécesseur, ce calvaire jeu se dompte sur Newgrounds. L’utilisation de Joy2Key est recommandée pour jouer à la manette.