Pour cette sélection, j’aurais pu, comme la dernière fois, choisir de célébrer l’un des nombreux anniversaires qui sont fêtés chaque semaine dans le monde du jeu vidéo, mais j’ai préféré revenir sur l’évènement le plus marquant de ces derniers jours, même s’il est tragique. Et il est en plus un peu triste que la disparition de Ralph Baer ait été entachée du retour d’une vieille polémique, bien futile comparativement à tout ce qu’il a apporté à notre discipline. J’y reviendrai sans doute dans un prochain édito mais oui, dans l’absolu personne ne peut être qualifié de « père des jeux vidéo » – notion qui n’a de toute façon pas tellement de sens – mais cela reste un surnom affectueux qui allait bien au doyen de nos membres. On ne pourra en tout cas jamais lui retirer la paternité de la toute première console de jeux vidéo, l’Odyssey, dont le prototype surnommé Brown Box a été finalisé en 1968. Ces dernières années, Baer a pris le temps d’en fabriquer des copies pour différentes institutions comme MO5.COM, dont l’exemplaire en photo ci-dessus a été tweeté par Douglas Alves pour une émission dont on reparlera bientôt.
Mais changeons d’ambiance avec Super Wolfenstein HD, un remake bien débile du pionnier des FPS conçu dans le cadre de la game jam Indies vs PewDiePie. On le doit au studio sud-africain Free Lives, désormais connu pour Broforce, mais qui participe aussi à ce genre de compétitions de temps à autre. Outre une résolution plus élevée et des modèles 3D plus détaillés mais qui conservent le style assez carré des sprites de l’original, le jeu s’en distingue par une gestion de la physique délirante mais dite « réaliste » pour parodier les FPS modernes. Le résultat est assez rigolo comme on peut le voir en vidéo ci-dessus ou en téléchargeant le jeu sur Game Jolt.
Source : Indie Retro News
On reste dans les FPS (ou presque) avec un jeu créé lors de la récente Ludum Dare 31 sur le thème « le jeu entier sur un écran ». Mais Clément Duquesne et Marine Desmolin l’ont abordé au sens large avec un FPS contemplatif et bucolique… dans lequel on doit abattre cinq animaux pour se concocter le meilleur pâté possible ! Baptisé logiquement Ultimate Pâté, un titre que ne renierait pas le président de MO5.COM, le jeu est rendu plus délicat par sa très basse résolution qui rend l’environnement presque abstrait, mais c’est compensé par l’excellente spatialisation des effets sonores – Duquesne est audio designer chez Ubisoft Paris… Cette expérience se joue d’ailleurs de préférence au casque, directement de son navigateur à cette adresse.
Source : Rock, Paper, Shotgun
On change cette fois de registre avec Mars Commando, un tower defence assez technique et plutôt riche pour un freeware – il est d’ailleurs recommandé de potasser le manuel avant de se lancer dans une partie. Avant chaque vague d’ennemis, il faudra faire ses emplettes et positionner ses hommes correctement, car une fois la préparation terminée, vous n’aurez que le contrôle d’un droïde pour parer aux insuffisances de vos troupes. Conçu par Stas « iwait4 » Gailunas et Yaroslav « Vidroid » Rybak, et hébergé par Armor Games (Don’t Escape), ce jeu à la réalisation soignée et à la difficulté élevée se pratique directement à cette adresse.
Source : Indie Retro News
On reste dans la stratégie mais sous une autre forme avec For the Homeland, un « simulateur » de dictateur héritant du style visuel et de l’humour des point & click de la grande époque. Votre travail se résumera à juger à la va-vite des criminels et passer des accords ou attaquer les autres pays, le tout sans provoquer le soulèvement des masses de votre propre nation. Donnant de la vie des tyrans une image bien monotone, ce passe-temps se joue sur Game Jolt.
Source : Indie Retro News
Contrairement à Magic Maniax VI dans la dernière sélection, Crystal Kingdom Dizzy utilise le moteur DizzyAGE et affiche donc des graphismes proches du ZX Spectrum. Il faut dire qu’il s’agit d’un remake d’un jeu de 1992, mais à l’époque, les créateurs de la série Dizzy, les jumeaux Oliver, n’étaient plus très impliqués et cette dernière aventure, vendue au prix fort contrairement aux précédentes, avait déçu les fans. La communauté Yolkfolk s’est donc lancée dans la création d’un remake participatif, qui n’est pas encore terminé mais qui est déjà parfaitement jouable (et peut se terminer). La dernière version en date se récupère à cette adresse.
Source : Indie Retro News
Dead Run est un jeu de course infinie avec des éléments de « jeu de la taupe » puisqu’il faut éliminer les zombies et épargner les civils, ce qui n’est pas simple quand on court à toute vitesse, et que les uns et les autres apparaissent sous forme de simples silhouettes… Taillé pour les mobiles, ce concept peut toutefois se jouer gratuitement d’un navigateur à cette adresse, mais une version (légèrement) plus élaborée peut s’acquérir sur iTunes. La promotion de lancement n’est hélas plus d’actualité mais Twoplus Games ne propose son jeu qu’à 1,79 € seulement.
Source : IndieGames
On retrouve de la course dans Super Bunny World, même si contrairement à son prédécesseur, Super Bunny Land sorti l’année dernière, le joueur est cette fois libre de ses mouvements et seul le scrolling est forcé. Cela le rapproche du coup encore plus d’un Mario, d’autant qu’il y a une nouvelle fois des pièces à ramasser et des carottes pour grandir, même si les items font cette fois ralentir le scrolling au lieu de l’accélérer. Les graphismes sont toujours aussi mignons mais la maniabilité du jeu de HeiGames laisse un peu à désirer. Il se joue lui aussi sur Game Jolt.
Source : Indie Retro News
Et on reste dans le jeu mobiles avec Werewolf Tycoon, un « simulateur » de loup-garou urbain qui doit manger chaque nuit un maximum de passants en évitant de laisser s’échapper des témoins, en particulier les photographes. Développé par les Anglais Joe Williamson et Sam Twidale, il se joue aussi bien sur Game Jolt que sur son smartphone, via iTunes ou Google Play.
Source : Indie Retro News