Puisque le monde du jeu vidéo a récemment été ébranlé par l’annonce du départ de Konami de notre membre d’honneur Hideo Kojima, il était difficile de ne pas dédier cette sélection à Metal Gear Solid, une série qu’on a quand même du mal à imaginer se poursuivre sans son géniteur, bien que l’éditeur nous assure du contraire… Du coup, j’avais l’embarras du choix pour illustrer cette sélection, comme la figurine forcément adorable de Nendoroid ou ce diorama chibi truffé de secrets, qui gagne plutôt à être vu directement sur Sketchfab de toute façon. Mais site rétro oblige, il me semblait préférable d’opter pour le demake ci-dessus signé tenpoundpixel, et qui évoque le style visuel de Boktai, un autre jeu de Kojima. On l’a une nouvelle fois déniché via TinyCartridge, décidément notre fournisseur numéro un de visuels, sélection après sélection.
Serious Dave (???)
Serious Dave est un jeu de course infinie influencé par des jeux Amiga comme Dangerous Dave et Ruff ‘n’ Tumble, et bénéficiant de jolis graphismes rétro. Il n’est pas encore terminé mais on peut déjà télécharger sur Game Jolt une démo pour Windows, sachant qu’il est logiquement attendu aussi sur mobiles, mais il sera gratuit quel que soit le support. Cette version ne comporte que trois niveaux, quatre donjons et cinq ennemis, mais l’arsenal est déjà disponible au complet.
Source : Indie Retro News
Et puisqu’il est question de Konami, évoquons le remake HD de Knightmare, paru sur MSX en 1986. Si cet étrange shoot ’em up où l’on contrôle un chevalier n’est pas aussi culte que sa suite, le séminal Maze of Galious, il n’en demeure pas moins un classique. On en doit le remake au studio (forcément) espagnol Demon VideoGames, qui le propose en téléchargement sur son site.
Source : MSX.org
IAMJASON (Calico Reverie)
Comme la typographie de son titre le suggère, IAMJASON est un point & click assez arty, se déroulant dans un univers de science-fiction ésotérique. Développé en un mois, le jeu de Calico Reverie impressionne toutefois par ses énigmes (souvent) astucieuses et sa réalisation élégante, soutenant une ambiance très travaillée. Il se télécharge lui aussi sur Game Jolt.
Source : IndieGames
Malleus Goblinficarium (NikB)
Développé en sept jours comme le veut la règle du 7-day Roguelike Challenge (7DRL), Malleus Goblinficarium est un RPG dépouillé à l’extrême, puisqu’il se concentre uniquement sur les combats réalisés aux dés, à l’ancienne. Le titre de NikB pourrait être enrichi par la suite mais pour le moment, il ne présente aucun son et des graphismes d’une austérité à mettre en colère Mélenchon. Il se télécharge pour Windows sur le Tumbler du projet ou sur Game Jolt.
Source : IndieGames
Death Ray Manta (Bagfull of Wrong)
Death Ray Manta est un shoot ’em up en arène dont on pensait avoir parlé au moment de sa sortie sous iOS en 2013, mais il n’est pas trop tard puisque le jeu de Bagfull of Wrong est désormais disponible et gratuit sur PC et Mac, en téléchargement à cette adresse. Inspiré par les créations de Jeff Minter, il multiplie les tirs et les couleurs fluo avec la même générosité.
Source : Gamekult
DuckSoup Dungeon (DuckSoup Games)
DuckSoup Dungeon est un autre participant du 7DRL, mais on pourrait également croire qu’il était en lice pour une game jam dédiée à la Game Boy, tant sa réalisation cherche à rendre hommage à la portable. La réalisation de ce roguelike est clairement son point fort, dans la mesure où le gameplay se montre relativement basique, d’autant que l’argent collecté ne sert qu’à débloquer de nouveaux personnages jouables pas forcément convaincants. De plus, la génération aléatoire n’est pas sans bug et si l’on ne pouvait pas cumuler les sauts, on pourrait se retrouver bloqué bien souvent… Malgré tout, le jeu est plaisant et se pratique directement à cette adresse.
Source : IndieGames
On finit par l’étrange adaptation d’Interstellar mise en ligne sur le site officiel du film, dont l’ambition visuelle est à peu près inversement proportionnelle à celle du matériau d’origine. On sait que les jeux inspirés de films se sont raréfiés ces dernières années, du moins en dehors des supports mobiles, sans doute parce qu’il devient difficile de créer, à temps pour la sortie d’un blockbuster, une expérience digne de ce nom. Du coup, on se demande pourquoi c’est si tardivement que nous arrive ce jeu d’aventure textuel à l’ancienne, où l’on doit taper ses commandes au clavier et donc maîtriser un minimum l’anglais… Mais après tout, pourquoi pas ?
Source : RetroGamer.ca
