Comme le mois dernier, la Console Virtuelle n’offre que deux jeux, mais la qualité est au rendez-vous, du moins pour l’un des deux. En effet, aux cotés du gentil nanar Bomberman Hero (Nintendo 64, 1000 points), qui marque tout de même le retour des jeux N64 sur le service, on trouve l’un des titres les plus attendus par les joueurs, Final Fantasy III (SNES, 900 points), qui est bien entendu la version américaine de Final Fantasy VI, comme nous l’avions expliqué à sa sortie. Bref, l’espoir reste permis pour voir arriver, encore, quelques pépites dans les mois à venir…
BOMBERMAN HERO
(Nintendo 64, 30 août 98 au Japon, 1er octobre en Europe)
Catégorie : plate-formes
Joueurs : 1
Editeur : Hudson Soft
Date de sortie VC : 04/03/2011
Wii Points : 1000
Inutile de me signaler une quelconque erreur dans la fiche ci-dessus ; ce Bomberman, ô sacrilège, est un jeu 100% solo. Autant dire qu’au moment de sa sortie, ce jeu de plate-formes a largement décontenancé la presse. Et à une époque où la 3D commençait à peine à être domptée, le résultat est un titre mal fagoté et plutôt lent. Bref, pour le retour des jeux Nintendo 64 sur la Console Virtuelle, on pouvait espérer mieux. Cela dit, avec un peu de recul et beaucoup de curiosité, on pourra se laisser tenter par le charme désuet que dégage cet objet bien étrange. Surtout quand on sait que les jours d’Hudson Soft sont comptés…
FINAL FANTASY III
(SNES, 2 avril 94 au Japon, 11 octobre aux États-Unis)
Catégorie : RPG
Joueurs : 1-2
Editeur : Square Enix
Date de sortie VC : 18/03/2011
Wii Points : 900 (import)
Dernier épisode 16-bit, il marque le passage du créateur de la saga, Hironobu Sakaguchi, du poste de réalisateur à celui de producteur. L’œuvre n’en est pas moins très personnelle ; si elle reprend globalement les bases de gameplay des deux précédents opus (notamment l’Active Time Battle), l’ajout des « attaques de désespoir » convient bien à un scénario étonnamment sombre pour l’époque (les dialogues sont d’ailleurs légèrement censurés dans la version américaine). Trois ans avant l’épisode qui démocratisera la série, Final Fantasy VII, ce titre avait déjà réussi à émouvoir bon nombre de joueurs sans l’aide de cinématiques en images de synthèse, mais tout de même grâce aux compositions célèbres de Nobuo Uematsu. Ce qui en fait une œuvre charnière, ponctuant la fin d’une ère et le début de la maturité.
Je vous donne donc rendez-vous le dernier vendredi d’avril pour le point sur les sorties !