Comme on le rappelait fin janvier au moment où 10 000 disquettes du groupe Bamiga Sector One étaient exhumées, les cracktros font aussi partie du patrimoine de la micro-informatique en dépit de leur lien avec le piratage, et du fait qu’elles rendent parfois plus difficiles la préservation des jeux dans leurs versions originales… Sans pour autant atteindre les prouesses des demos, ces petites séquences d’introduction – cracktro étant la contraction de crack et intro – permettaient non seulement aux groupes de crackers de signer leurs méfaits, mais aussi de communiquer avec les autres groupes tout en distrayant le joueur avec de l’animation et de la musique. D’ailleurs, votre serviteur a sans doute passé plus de temps à écouter le thème de Cybernoid II qu’à jouer à Licence To Kill (1989), et il a même dû m’arriver d’insérer la disquette dans l’Atari ST juste pour la cracktro. Cette dernière n’est malheureusement pas (encore) disponible sur le site Flashtro, qui compile cependant de nombreuses cracktros au format flash (ou HML5 ou Java), comme son nom l’indique, même s’il correspond également au nom du collectif à l’initiative de ce projet, et qui a encore cracké des jeux Amiga comme Arctic Moves ou Standard Deviation l’année dernière.
Via RetroCollect
