Bien que l’automne vienne d’arriver (aucun doute à ce sujet), l’été des arlésiennes néorétro se prolonge avec Timespinner auquel nous n’avions jusqu’ici consacré qu’un seul article, au lancement de sa campagne Kickstarter fin juin 2014… Le jeu de Lunar Ray Games est quand même loin du record de Chasm (avril 2013), donc, mais il pourrait lui aussi souffrir de fortement singer Symphony of the Night (1997) à une période désormais saturée d’Igavanias… Surtout qu’il n’y a pas ici de dimension roguelike pour l’aider à tirer son épingle du jeu : seulement une mécanique de manipulation du temps (l’arrêter permet de transformer les ennemis en plateformes par exemple) et la présence de familiers qui suscite l’ajout d’un mode coopération – mais on aura sans doute l’occasion de voir ça dans un futur test. Car Timespinner est disponible depuis hier via l’éditeur Chucklefish au tarif de 19,99 € sur Steam – où l’on peut aussi acquérir sa bande originale signée Jeff Ball (Tiny Barbarian DX) – comme sur le PlayStation Store, en cross-buy sur PlayStation 4 et Vita. Attention cependant ! On me souffle dans l’oreillette que le jeu rame sur portable… D’ailleurs, le développeur Bodie Lee préfère laisser passer l’effervescence du lancement avant de s’attaquer à la version 3DS promise par l’un des paliers additionnels à l’époque du Kickstarter, voire à des portages sur d’autres machines… Qui n’existaient pas encore à l’époque, peut-être ?