Après un mois de novembre en demi-teinte en termes de sélection de jeux, décembre fait très fort d’autant qu’il est marqué par le retour des SEGA AGES avec Phantasy Star (6,99 €). Et les autres n’ont pas disparu, ce qui nous donne un bilan gargantuesque, que ce soit du côté du Nintendo Switch Online avec Ninja Gaiden (1988), Adventures of Lolo (1989) et Wario’s Woods (1994), ainsi que les versions SP de Metroid (1986) et Dr. Mario (1990), du côté de Data East (7,99 € chacun) avec Wizard Fire, Shoot Out et Heavy Barrel, et du côté des Arcade Archives (6,99 € pièce) avec d’une part Double Dragon II The Revenge, Athena et Donkey Kong Jr. et l’un des meilleurs line-ups Neo·Geo depuis longtemps avec Twinkle Star Sprites, Metal Slug 5, Puzzle Bobble et donc The King of Fighters 2002 ! Également dans le domaine des rééditions, signalons le remake de Toki (34,99 €), la compilation SEGA Mega Drive Classics (29,99 €) et Katamari Damacy Reroll (19,99 €), et dans celui du néorétro : Rock Boshers DX: Director’s Cut (5,99 €), Demetrios – The BIG Cynical Adventure (9,99 €), Monster Boy et le Royaume Maudit (39,99 €), Kingdom Two Crowns (19,99 €), Knights of Pen & Paper 2 Deluxiest Edition (12,99 €), Chronus Arc (12,99 €), Mana Spark (9,99 €), The Keep (17,99 €), Super Treasure Arena (9,99 €), Omega Strike (11,99 €), The Aquatic Adventure of the Last Human (12,99 €) et Uncanny Valley (4,99 €), auxquels on ajoutera encore l’intrigant Horizon Shift ’81 (7,99 €) oublié la semaine dernière, ainsi que les sorties du jour, Venture Towns (10 €) de Kairosoft (Game Dev Story) et Job the Leprechaun (2,99 €) publié sur Wii U il y a trois ans.
TWINKLE STAR SPRITES (Switch)
(Neo·Geo MVS, 25 novembre 1996 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 06/12/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…TWINKLE-STAR-SPRITES.html
Pour son dernier jeu sur Neo·Geo, le fidèle partenaire ADK ne se repose par sur ses lauriers et offre au standard un titre d’un nouveau genre, le shoot ’em up compétitif. Ainsi, à mi-chemin entre TwinBee et Puyo Puyo, l’action est présentée en écran splitté entre un joueur et son adversaire qui peut être contrôlé par l’IA. Chacun de son côté, il faut éliminer des vagues complètes d’ennemis (via un seul tir bien placé) ou en toucher avec un tir chargé pour l’envoyer chez l’autre sous forme d’Attack Character. Mais ce dernier peut être renvoyé à son expéditeur, en version plus puissante voire indestructible à terme. En outre, si la jauge de charge du joueur est au niveau 3 ou si l’Attack Character clignote, on enverra carrément un boss qui dépend du personnage choisi ! À cela s’ajoutent des bombes pour éliminer tous les ennemis de sa moitié d’écran et différents bonus dont un qui déclenche un mode Fever dément… Hélas, si cet excellent jeu a été porté sur Saturn, Dreamcast ainsi que sur la PlayStation 2 qui a également accueilli une suite, Twinkle Star Sprites – La Petite Princesse (2005), aucun n’a quitté le Japon, probablement à cause de leur univers kawaii. Ils auront toutefois fait école tardivement avec le récent Rival Megagun.
DOUBLE DRAGON II THE REVENGE (Switch)
(arcade, décembre 1988 au Japon)
Catégorie : beat ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : Technōs/Hamster
Date de sortie eShop : 06/12/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [Double Dragon II The Revenge]
Après l’épisode inaugural en janvier, 2018 s’achève avec Double Dragon II: The Revenge, à ne pas confondre avec le portage NES très différent mais peut-être plus réussi. Car ce volet ne se démarque pas beaucoup de l’original, même si cela aurait pu être pire comme on l’apprend dans la biographie de Yoshihisa Kishimoto. En effet, l’idée initiale était d’en reprendre le code et de seulement changer les décors, mais notre membre d’honneur a insisté pour utiliser un nouvel hardware afin d’éliminer au moins les ralentissements du premier jeu. L’ambiance est surtout plus sombre, puisque Marian se fait assassiner dès l’introduction et que les nouvelles armes (grenades, haches, etc.) ne font pas dans la dentelle. Cet épisode voit aussi l’apparition du senpukyaku qui sera démocratisé plus tard par Street Fighter II, mais également le retour du gameplay à la Renegade, relatif à l’orientation du joueur. Et ce choix divisera d’autant plus qu’il est ici moins pertinent dans la mesure où les niveaux sont plus grands… Cela n’empêchera pas le jeu de connaître un immense succès en Occident, qui incitera le président Technōs à inviter tous ses employés à Hawaï pour fêter ça, et à mettre en chantier un troisième volet – celui de trop.
WIZARD FIRE (Switch)
(arcade, 1992 au Japon)
Catégorie : hack and slash
Joueurs : 1-2
Éditeur : Data East/FTE Games
Date de sortie eShop : 06/12/2018
Prix : 7,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…Wizard-Fire-1480161.html
Comme son nom ne l’indique pas du tout en Occident, Wizard Fire est la suite de Dark Seal/Gate of Doom (1990) réédité en mars. Il s’agit toujours un hack and slash en vue isométrique, plus flamboyant visuellement qu’un Gauntlet (1985) mais aussi répétitif et jouable seulement à deux. Cela dit, les graphismes sont cette fois plus en phase avec l’époque, avec l’ajout de cinématiques entièrement (mal) doublées, et le nombre de classes passe à cinq avec l’ajout d’un nain et d’une elfe au détriment du ninja, disparu. Les personnages sont aussi (un peu) plus différenciés, certains nécessitant de charger leurs attaques et d’autres au contraire de marteler les boutons. Malheureusement, certains défauts du premier jeu sont à peine atténués, comme les combats de boss parfois bien laborieux, voire empirés avec les changements de statuts et une seule vie par crédit… Wizard Fire n’en demeure pas moins beaucoup plus joli et coloré, et surtout plus amusant, mais peut-être en bonne partie grâce à certains dialogues assez surréalistes.
PHANTASY STAR (Switch)
(Master System, 20 décembre 1987 au Japon, novembre 1988 en Europe)
Catégorie : RPG
Joueurs : 1
Éditeur : SEGA
Date de sortie eShop : 13/12/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…Phantasy-Star-1472731.html
Abordé dans Pix’n Love #17, le premier Phantasy Star est né de l’envie de concurrencer les premiers RPGs de la Famicom, mais avec la volonté de se démarquer. Créé par une équipe très féminine dont la graphiste Rieko Kodama, il est d’ailleurs l’un des premiers à nous faire incarner une femme, Alis(a). Et si l’on retrouve les ingrédients habituels du genre, son univers teinté de science-fiction évoque Star Wars, les personnages sont moins génériques avec des caractéristiques prédéfinies, les ennemis sont animés pendant les combats et on peut leur parler ! Mais le jeu est surtout célèbre pour ses donjons explorés en vue subjective, grâce au talent du programmeur Yūji Naka (Sonic the Hedgehog) ; il était toutefois difficile de s’y retrouver à l’époque sans en dessiner la carte à la main, d’où l’auto-mapping (optionnel) de cette réédition, qui donne également accès à une encyclopédie détaillant objets et monstres. Sorti au Japon deux jours après un certain Final Fantasy, le RPG a été aussi pénalisé à l’époque par son tarif élevé du fait de la pile de sauvegarde dans la cartouche. Cependant acclamé par la presse, il donnera naissance à trois suites sur Mega Drive et à deux spin-offs sur Game Gear, avant de démocratiser le jeu en ligne sur console avec Phantasy Star Online (2000) sur Dreamcast. Il a aussi fait l’objet d’un remake en 2003 dans le cadre de la gamme SEGA AGES 2500 de la PlayStation 2, dans une version modernisant le gameplay mais à la refonte graphique nettement plus discutable…
METAL SLUG 5 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 14 novembre 2003 au Japon)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 13/12/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…METAL-SLUG-5-1485300.html
Après le décevant Metal Slug 4 (2002) en août, SNK se devait de redresser la barre pour le dernier volet sur le standard – le sixième est sorti sur Atomiswave. Cette fois développé au Japon par Noise Factory (Sengoku 3), le jeu renie son prédécesseur en oubliant même ses aspects originaux comme ses nouveaux personnages et son système de scoring, mais il corrige surtout son principal défaut : le recyclage. Il faut dire que la menace a changé et les ennemis sont totalement inédits, sauf leurs véhicules. À ce sujet, seuls les trois slugs les plus classiques (tank, avions et sous-marin) ont été conservés, et trois nouveaux font leur apparition. En revanche, il n’y a rien d’inédit côté armes, et certaines ont même disparu ! Enfin, côté gameplay, c’est du classique hormis l’arrivée d’un nouveau mouvement bien pratique, la glissade, qu’on aurait bien aimé voir dans les épisodes précédents… Plus accessible et moins interminable que Metal Slug 3 (2000) dont il égale les 708 Mbits, ce cinquième volet est plutôt réussi mais pas parfait, avec son manque d’embranchements, ses bruitages qui crachotent parfois, ses ralentissements contre le deuxième boss et son final un peu expédié – et puis la musique heavy metal ne sera pas du goût de chacun. Il a au moins le mérite d’être digne de la série, tout en étant assez rafraichissant.
ATHENA (Switch)
(arcade, 1986 au Japon)
Catégorie : action/plateformes
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 13/12/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…ATHENA-1485301.html
On l’a rappelé maintes fois (la dernière pour Rygar en septembre) dans ces colonnes (ioniques) ; 1986 était l’année de la mythologie grecque au Japon ! Et comme d’habitude, elle est quelque peu maltraitée dans ce jeu d’action/plateformes qui nous fait incarner la déesse de la victoire, tombée dans le royaume de l’Empereur Dante (plutôt inspiré par Cerbère) après avoir ouvert la mauvaise porte parce qu’elle s’ennuyait… Et elle débute son aventure littéralement à poil, avec seulement ses pieds pour se défendre. Mais très rapidement, les ennemis nombreux et agressifs vont lâcher de nouvelles armes et des pièces d’équipement qui augmentent ses jauges de force et de résistance, et surtout apparaissent visuellement sur le personnage – impressionnant pour l’époque ! Certaines armes comme le chouette fléau permettent également de détruire des blocs cachant d’autres bonus, Athena pouvant même se transformer en géante aux coups d’épée surpuissants mais qui consomment sa jauge de vie… Or si l’on trouve de rares cœurs dans les fleurs, encore faut-il les attraper avant qu’ils ne s’envolent et le jeu reste horriblement difficile. Si l’on tient à le découvrir, mieux vaut se tourner vers la compilation SNK 40th Anniversary Collection qui inclut sa suite Psycho Soldier sortie la même année mais très différente. Elle nous fait incarner sa descendante, l’écolière Athena Asamiya qui elle réapparaîtra dans la série The King of Fighters mais sera épaulée par son ancêtre faisant office de striker dans The King of Fighters 2000.
SHOOT OUT (Switch)
(arcade, octobre 1985 au Japon)
Catégorie : tir
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Data East/FTE Games
Date de sortie eShop : 13/12/2018
Prix : 7,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…Shoot-Out-1483447.html
On ne saurait dire si c’est le premier du genre, mais Shoot Out est un précurseur indéniable de ces jeux de tir où l’on contrôle son personnage à l’écran, tels que Cabal (1988), NAM-1975 (1990) ou Wild Guns (1994). Il était d’ailleurs déjà possible d’effectuer un plongeon pour éviter les tirs ennemis à l’aide d’un bouton, mais aussi de se baisser et de se mettre à couvert. Car le joystick ne contrôle pas un viseur mais seulement la direction du tir… Se déroulant dans une ambiance de prohibition, le jeu ne nous met hélas dans les mains qu’un simple pistolet aux munitions heureusement illimitées et, après un entraînement facultatif, les sept niveaux assez courts bouclent une fois terminés. Ce qui est faisable en moins de vingt minutes si l’on sait par cœur par où chaque ennemi arrive, mais la difficulté est assez élevée ; on ne dispose que de trois essais et non seulement chaque balle (ou pot de fleur !) reçue en fait perdre un, mais abattre un civil par accident aussi ! Shoot Out n’en reste pas moins une curiosité sympathique d’autant qu’il multiplie les petits détails dans le décor – tirer dessus peut rapporter des points…
PUZZLE BOBBLE (Switch)
(Neo·Geo MVS, 21 décembre 1994 au Japon)
Catégorie : adresse
Joueurs : 1-2
Éditeur : Taito/Hamster
Date de sortie eShop : 20/12/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…PUZZLE-BOBBLE-1489779.html
Peu de puzzle games sont parvenus à avoir la popularité d’un Tetris (1984) ou d’un Puyo Puyo (1991), et Puzzle Bobble, connu aux États-Unis sous le nom de Bust-A-Move, fait partie de ce club très fermé… Ce spin-off de Bubble Bobble (1986) ne reprend que l’univers du classique de Taito, les dinosaures Bub et Bob restant sagement à côté d’un canon permettant de lancer des bulles. Ces dernières se déplacent en ligne droite mais peuvent rebondir sur les parois jusqu’à se coller aux grappes de bulles en haut de l’écran. Si l’on parvient à en agglomérer au moins trois de la même couleur, elles s’éliminent, faisant également tomber celles qui seraient accrochées dessus – c’est d’ailleurs ces bulles qui partiront sur l’écran de l’adversaire en mode un-contre-un. En solo, le but est de vider son écran sachant que le plafond descendra régulièrement et, si les bulles atteignent la limite en bas de l’écran, c’est le game over. Reposant davantage sur l’adresse que la réflexion, le jeu doit ainsi une bonne partie de son côté addictif à cette tension permanente, le moindre tir supposé salvateur pouvant parfois devenir fatal s’il est décalé d’un seul degré… La trajectoire est toutefois indiquée à chaque crédit perdu. Sorti en arcade en juin 1994 sur le B System de Taito, il a été adapté sur MVS en décembre dans une version similaire hormis l’ajout de la stéréo et quelques modifications dans les effets sonores et la traduction.
DONKEY KONG Jr. (Switch)
(arcade, août 1982 au Japon)
Catégorie : plateformes
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Nintendo/Hamster
Date de sortie eShop : 21/12/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…DONKEY-KONG-JR.html
Suite du phénomène Donkey Kong (1981), Donkey Kong Jr. s’en démarque avant tout par une particularité rare dans le jeu vidéo : l’inversion des rôles. On incarne ainsi le singe éponyme qui doit libérer son père enfermé par Mario dans son unique rôle de méchant ! Et cela a également un impact en termes de gameplay, avec les deux premiers des quatre niveaux se déroulant dans la jungle et présentant donc un bestiaire très différent, mais aussi avec la présence de lianes ou chaînes auxquelles le primate peut s’accrocher, sachant qu’il grimpe plus rapidement s’il en tient une dans chaque main. Une nouvelle fois conçu par Shigeru Miyamoto avec l’aide de notre membre d’honneur Satoru Okada pour la partie technique et de Yoshio Sakamoto (Metroid) aux graphismes, le jeu a fait l’objet d’un portage NES disponible dès le lancement de la Famicom au Japon, aux côtés de son prédécesseur, durant l’été 1983, ainsi que sur d’autres consoles et micros. Mais il a aussi été adapté en octobre 1982 sous la forme d’un Game & Watch New Wide Screen (le premier de la série) récréant le niveau inaugural dans la jungle, puis du Multi Screen Donkey Kong II en mars 1983, qui combine quasiment les quatre stages sur deux écrans !
THE KING OF FIGHTERS 2002 (Switch)
(Neo·Geo MVS, 10 octobre 2002 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie eShop : 27/12/2018
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [The King of Fighters 2002]
Avant-dernier épisode publié sur Neo·Geo, c’est surtout le deuxième best of de la série après The King of Fighters ’98, venant clore le chapitre Nests composé des cuvées 99, 2000 et 2001. Cela étant, The King of Fighters 2002 ne propose pas plus de combattants que son prédécesseur décevant mais autant, soit quarante personnages jouables – et encore, il faut une (petite) astuce pour jouer avec Rugal – de nouveau répartis en équipes de trois, ce qui signifie hélas l’abandon des strikers. Du coup, la combinaison B + C sert à autre chose, en l’occurrence passer en mode Max qui rend plus puissant en échange d’une Power Gauge stockée, et donne surtout accès à de nouveaux Desperation Moves dévastateurs, en particulier quand l’énergie est au plus bas mais qu’on a encore une jauge de côté. Mais hormis cette nouveauté, cet épisode joue donc la carte de la sécurité, corrigeant les défauts de ses prédécesseurs mais jetant aussi à la poubelle leurs bonnes idées pour revenir à la formule gagnante de 1998, qu’il surpasse même en termes de jouabilité et d’équilibrage. Cela dit, comme l’autre opus best of, il a fait l’objet d’une réédition Unlimited Match en 2009 sur PlayStation 2, revue plus récemment sur Steam et qui ramène notamment les disparus de 2001 pour un total de 66 personnages, le record absolu.
HEAVY BARREL (Switch)
(arcade, 1987 au Japon)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2
Éditeur : Data East/FTE Games
Date de sortie eShop : 27/12/2018
Prix : 7,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…Heavy-Barrel-1489640.html
Réponse probable de Data East au phénomène Ikari Warriors l’année précédente, Heavy Barrel en reprend beaucoup d’éléments tels que les grenades comme arme secondaire, le jeu en coopération et même le rotary stick pour contrôler l’orientation du personnage indépendamment de son déplacement… Sa seule originalité tient au fait que les bonus peuvent se trouver dans des caisses fermées à clef, et que ces dernières peuvent abriter l’une des six pièces composant l’arme donnant son nom au jeu – un concept que l’on retrouvera d’ailleurs dans RoboCop (1988) et Sly Spy (1989) du même éditeur. Au sein des sept niveaux que compte l’aventure, on ne trouvera assez d’éléments que pour reconstituer l’arme trois fois et on ne pourra alors s’en servir que trente secondes, mais elle est surpuissante, éliminant même la plupart des boss en un seul coup ! Autant dire que la collecte des pièces devient un gros enjeu, surtout à deux où seul celui qui ramasse la dernière obtient l’arme… Étrangement, le jeu n’a été porté que sur PC et Apple ][ en 1989, et l’année suivante sur NES (la version incluse dans la mini-borne My Arcade), avant d’être réédité au sein de la compilation Data East Arcade Classics (2010) sur Wii.
Je vous donne donc rendez-vous le dernier jeudi de janvier pour le point sur les sorties !