Plus de vingt-cinq ans après la sortie de Doom (1993), le classique d’id Software a toujours la forme ; non seulement un nouvel épisode sort en mars, mais la série fait l’objet de rééditions et le volet inaugural a même eu droit à une extension signée de l’un de ses créateurs, John Romero. Dans son sillon, elle entraine un véritable renouveau du FPS à l’ancienne, sans compter que ses outils de modding sont encore largement utilisés par les fans. Parmi eux, le trio espagnol Bloom Team, dont le projet principal est, comme son nom l’indique, BLOOM. Se déroulant quelques années après les évènements de Doom II (1994), le jeu est un crossover entre son univers et celui de Blood (1997), un autre représentant culte du genre que l’on a pu (re)découvrir grâce à sa réédition en mai, et dont l’univers satanique (quoique moins futuriste) se mêle à merveille à celui de Doom. Les développeurs n’ont toutefois pas poussé le vice jusqu’à créer un moteur hybride avec le Build Engine, puisqu’il utilise GZDoom ou Zandronum… Il faudra donc récupérer un programme compatible pour utiliser la démo en ligne sur Mod DB numérotée (comme par hasard) 1.666, et offrant quatre maps soit la moitié du nombre prévu. Accompagné par le rock progressif de Buio Mondo (un groupe également espagnol et non italien), le jeu a reçu une approbation (timide) de John Romero, mais il est probable qu’il demeure gratuit pour des raisons de droits.
Source : Gamekult
