PENGUIN-KUN WARS (PS4)(Switch)
(arcade, 14 juin 1985 au Japon)
Catégorie : adresse
Joueurs : 1-2
Éditeur : UPL/Hamster
Date de sortie : 02/01 (Switch), 09/01/2020 (PS4)
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [PlayStation 4], [Switch]
Également connu sous le nom de Penguin Wars voire King of the Zoo sur Game Boy, ce jeu met aux prises deux animaux dans une partie de « dojiball » – sport fictif dont la prononciation évoque dodgeball, la balle au prisonnier. Et le principe en est en effet similaire puisque chaque joueur débute avec cinq balles et il doit en envoyer le plus possible dans le camp adverse. Si un joueur se retrouve avec les dix dans le sien, il perd immédiatement, sinon le vainqueur est celui qui en a le moins au bout des soixante secondes d’une partie. La stratégie principale consiste à assommer son adversaire avec une balle pour qu’il soit sonné quelques instants… Chaque animal (pingouin, ours, panda, koala et castor) a ses propres caractéristiques. Par exemple, l’un se déplace vite mais lance lentement, un autre est lent mais reste sonné moins longtemps. Porté sur divers micros japonais (dont le MSX dont on retrouve la jaquette ci-dessus) en plus de la Famicom et de la Game Boy (seule version publiée en dehors du Japon), le jeu a récemment fait l’objet d’un remake sur Switch.
EXERION (Switch)
(arcade, octobre 1983 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2 (alterné)
Éditeur : Jaleco/Hamster
Date de sortie eShop : 09/01/2020
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…EXERION-1705861.html
Durant les premières années du shoot ’em up, il était difficile de se démarquer des ténors du genre et cela s’est souvent joué sur l’arrière-plan, avec l’ajout d’éléments de décor ou d’étoiles qui défilent afin de créer un début de scrolling. Mais de ce point de vue, Exerion est de ceux qui sont allés le plus loin. Reprenant le principe de fausse 3D démocratisée par Namco avec le révolutionnaire Pole Position l’année précédente, Jaleco y a ajouté une dimension de verticalité qui préfigure le Space Harrier de SEGA et sa technologie du Super Scaler ! Hélas, cet effet de profondeur se limite à l’arrière-plan et malgré la sensation de changer d’altitude, l’action se cantonne à un gameplay 2D classique là où dans Gyruss, sorti la même année, les ennemis viennent bien de la profondeur de l’écran. Cela dit, le jeu de Konami n’affiche qu’un fond étoilé, certes en perspective, mais bien moins impressionnant qu’ici. En outre, Exerion permet au joueur de se mouvoir librement dans huit directions, et avec une certaine inertie, même s’il ne peut hélas tirer que vers le haut comme dans les premiers classiques de l’époque. Il dispose toutefois, en plus de son tir double de base, d’un tir simple jaune beaucoup plus rapide mais qui consomme des unités du compteur de charge, que l’on peut réalimenter en détruisant des ennemis.