Si les mini machines ont toujours la cote, on voit aussi beaucoup de consoles rétro qui poussent à la création plutôt qu’à simplement jouer – nous avions d’ailleurs consacré un live à ce phénomène en septembre. Et comme c’est quand même plus facile de coder sur un clavier (et que celui de la portable PocketCHIP n’est pas franchement confortable), on a également vu arriver des micro-ordinateurs rétro aux velléités plus pédagogiques, comme le ZX Spectrum Next, pour le coup à mi-chemin entre la recréation d’un hardware existant et une nouvelle machine, et surtout le Commander X16 qui, contrairement à ce que son nom suggère, se veut un micro-ordinateur 8-bit moderne. Eh bien le C256 Foenix Gen X propose une philosophie similaire, mais avec une technologie 16-bit et modulaire. En effet, le cube est doté en standard d’un CPU 65C816, soit le processeur de l’Apple IIGS et de la Super Nintendo (quoique cadencé bien plus rapidement, à 14 MHz, rassurez-vous), mais il peut accueillir un module doté d’un second processeur avec sa propre RAM, que ce soit un 68000 (Mega Drive, Neo·Geo, Atari ST), un 68030 (Macintosh, Amiga, NeXT, etc.) ou encore un Intel i486DX2-66 de PC du début des années 1990…
Côté son, pas besoin de modules, on a le choix entre du SID de Commodore 64 (récréé en FPGA), du Yamaha OPL3 (comme dans les cartes Sound Blaster pour PC) et un TI SN76489 utilisé dans des bornes d’arcade et consoles 8-bit principalement, déjà présents dans les trois modèles précédents de C256, mais le Gen X dispose aussi, comme le FMX avant lui, des processeurs sonore du X68000 et de la Mega Drive. Et comme on le constate dans la vidéo ci-dessous, la bête est aussi équipée de nombreuses connectiques, avec des lecteurs SD et disquette 3,5″, des ports MIDI, des prises PS/2 mais aussi quatre ports joystick DB9 et autant pour brancher quatre manettes NES et quatre pads Super Nintendo ! Bref, la bécane est clairement conçue pour les bidouilleurs qui souhaitent créer des programmes suivant les spécifications de leur choix. Mais tout cela a un prix puisque la machine, sans ses modules à $199 pièce (ni les accessoires tels que clavier et souris), coûte tout de même $599.99 (503 €), et sans compter les frais de port car tout cela nous vient du Québec, puisque c’est une création de l’ingénieure Steffany Allaire.
Source : yAronet