Ce n’est pas une grande surprise, dans la mesure où Westone Bit Entertainment avait déjà suspendu ses activités début 2012, mais cela reste une triste nouvelle et un énième symbole de la lente disparition d’une époque où le Japon dominait l’industrie du jeu vidéo. Pix’n Love avait consacré les numéros 22 et 23 de son mook à la série-phare du studio, Wonder Boy, où l’on apprend beaucoup sur la société créée en 1986 par Ryuichi Nishizawa, également interviewé dans The Untold History of Japanese Game Developers. Ainsi, c’est grâce au succès du premier épisode, édité la même année par Sega, que le studio connu jusque-là sous le nom Escape a pu prendre forme. Mais la série ne résistera pas à l’arrivée de la 3D, et la compagnie devra délaisser les productions originales pour développer des adaptations d’anime pour le compte d’autres éditeurs et a même, plus récemment, développé une appli iOS pour « traduire » les aboiements des chiens. Mais maintenant que le tribunal du district de Tokyo a envoyé au studio sa notification de banqueroute, tous ces errements seront probablement oubliés au profit d’une série inoubliable, qui a influencé bon nombre de développeurs, encore aujourd’hui.
Source: Game Watch Impress, merci à Gamekult.