Une sélection de freeware indé pour les juillettistes

Zzzz-Zzzz-Zzzz (SaintHeiser)

Zzzz-Zzzz-Zzzz (SaintHeiser)

Il faut croire qu’il y a plus d’aoutiens que de juillettistes car l’actualité rétro et du jeu vidéo en général a tout de même été nettement plus calme depuis le mois d’août. La preuve, la dernière sélection remonte à plus de deux semaines ! Alors pour ceux qui ont préféré partir en vacances pendant la semi-canicule de juillet et qui s’ennuient ferme chez eux ou au boulot, voici quelques petits jeux à essayer, comme d’habitude dénichés par le site Indiegames :

Snakeman (Erik Krisztián Varga)

Snakeman (Erik Krisztián Varga)

J’ai souvent eu l’occasion d’écrire dans cette rubrique ou ailleurs qu’il suffit parfois de mêler deux concepts classiques pour en inventer un nouveau. Snakeman est ainsi la rencontre de l’indémodable Snake et d’un jeu de plateformes. Vous y contrôlez à la fois un serpent suivant les règles habituelles, et un petit personnage qui peut utiliser le reptile comme plateforme (ouh, c’est froid). Il est presque inutile de dire que le jeu de Erik Krisztián Varga est sacrément difficile malgré la lenteur du serpent, et on recommandera d’y jouer à deux. Le freeware intègre également un éditeur de niveaux et se joue aussi bien sur Kongregate que Game Jolt.

Zzzz-Zzzz-Zzzz a été créé en trois mois par le développeur russe déjà réputé SaintHeiser. Il s’agit d’un jeu mêlant plateforme et exploration dans un univers onirique rappelant forcément des titres comme Sword & Sorcery EP. Malgré sa réalisation arty, le jeu emploie des mécaniques classiques aussi bien pour les passages de plateforme que les énigmes, même si certains joueurs pourront être frustrés par le manque d’indices. Disponible uniquement sous Windows, il se télécharge sur le site du développeur ou sur Game Jolt, où l’on trouve aussi la bande originale.

Sorry Mario Bros. (Scott et Casey Goodrow)

Sorry Mario Bros. (Scott et Casey Goodrow)

En plein débat sur la place de la femme dans les jeux vidéos, on ne s’étonnera pas qu’une compétition IAmAGamer Jam avait pour thème les protagonistes féminins, mais Scott et Casey Goodrow (The Wild Eternal) avaient déjà Sorry Mario Bros. en tête et ont d’ailleurs continué de le peaufiner depuis. Si le concept n’est pas follement original, puisque les hacks qui remplacent Mario par la princesse sont déjà nombreux, l’exécution est remarquable ; on apprécie notamment que les graphismes et les musiques de Jonas Kjellberg ne reprennent aucun asset de la série d’origine. Il faudra donc parcourir Super Mario Bros. en sens inverse (on croisera d’ailleurs Mario !), mais avec un level design différent et un gameplay convaincant basé sur la capacité de la princesse à planer, ici très longtemps. L’aventure est toutefois courte bien que l’on débute au niveau 8-4, mais on pourra s’amuser à dénicher les dix pièces roses (ahem) bien cachées. Le jeu se télécharge pour Windows, Mac OS X et Linux à cette adresse.

Headblaster vous met dans la peau d’un psychotique qui doit courir sans s’arrêter pour ramasser des pilules anti-stress. Cela dit, plus votre stress augmente, plus vous êtes puissant et plus nombreux sont les passants que vous pouvez dégommer pour engranger des points. Mais cela vous rapproche aussi inexorablement du game over… Développé par le studio brésilien Loud Noises!, ce titre politiquement incorrect rappelle un peu Retro City Rampage mais se joue uniquement à la souris. Il se télécharge pour Windows sur Game Jolt.

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