Après Super Mario 3D All-Stars et Super Mario Bros. 35, c’est aujourd’hui que sort le Game & Watch: Super Mario Bros., (a priori) la dernière occasion de célébrer Super Mario Bros. qui a eu trente-cinq ans il y a deux mois jour pour jour… Enfin officiellement, car certains l’ont déjà reçu et même déjà hacké, bien que le peu d’espace mémoire disponible ne devrait pas en faire la championne de l’émulation. Annonce la plus inattendue d’un Nintendo Direct diffusé par surprise début septembre, elle a pas mal déboussolé les puristes dans la mesure où l’appareil ne reprend évidemment pas la technologie des Game & Watch d’époque, et la bande-annonce ci-dessus brouille peut-être encore plus le message en mettant l’accent sur ces jeux électroniques – on aperçoit d’ailleurs le New Wide Screen tiré du classique en 1988 – alors que c’est l’anniversaire du jeu NES que l’on fête ici. Le présenter dans une mini Game Boy ou une mini NES (sans écran ?) n’aurait sans doute pas moins perturbé les joueurs et Nintendo reste de toute façon plus légitime que nous pour définir ce que serait un Game & Watch aujourd’hui… Après tout, il s’agit bien d’un jeu de poche qui donne l’heure, non ? On peut toutefois regretter que le seul titre de la gamme intégré soit une version spéciale de Ball (1980), le tout premier, avec la tête de Mario, qui accompagne donc les versions émulées de Super Mario Bros. (1985) et de sa (vraie) suite The Lost Levels (1986). Mais comme la vidéo le signale, il y a aussi trente-cinq petites surprises cachées, dont une a dû être révélée à cause d’une petite erreur de conception. En effet, en maintenant le bouton A en mode horloge, on déclenche la chanson Mario Drawing en anglais, et ses sous-titres ont été permutés selon la langue choisie. En français, c’est l’allemand qui s’affichera et il faut donc basculer en espagnol (ce que l’on peut faire à tout moment) pour avoir le français – ou bien rester en anglais car cette langue, ainsi que le japonais et le néerlandais, ne sont pas affectées.
Merci à Nintendo Life.