Début décembre sortait, un peu discrètement hélas, Denshi Life 2, le nouveau jeu du studio Mindware (Uootoy 3671) de notre membre d’honneur Mikito Ichikawa. Comme son nom le suggère, il s’agit d’une suite de D Life (2023), un titre qui nous avait déjà pas mal déboussolé… Inspiré par le fameux Jeu de la vie du mathématicien John Horton Conway (1937-2020) qui nous accueille désormais à l’écran-titre grâce à l’intelligence artificielle, il nous demande de prendre en photo des particules (denshi signifie « électron » en japonais) à condition de respecter le nombre de couleurs demandé – il est cela dit permis dans certains niveaux d’en avoir une de trop si elle est en petite quantité. Il est certes souvent difficile de compter les couleurs à l’œil nu, mais le jeu n’est pas impossible pour un Daltonien car, dès que l’on maintient le clic gauche pour définir la zone de la photo, les couleurs capturées s’affichent à gauche et il suffit donc de lâcher au bon moment, voire d’annuler avec un clic droit au besoin. En outre, on dispose de plusieurs outils pour interagir avec les particules et donc les contrôler un peu, et pas mal d’entre eux sont nouveaux dans cette suite.
La mutation était elle déjà présente dans D Life et permet de faire « réagir » toutes les particules d’une couleur donnée en cliquant une seconde fois sur celle-ci dans la palette du bas. Dans le même esprit, la revitalisation accélère la vitesse des particules pendant dix secondes en cliquant sur leur couleur sur la palette du haut, et l’on peut ajouter à l’aide des flèches du clavier du vent qui n’affecte que la couleur choisie en bas. Enfin, le quatrième outil est l’avoider qui permet de définir une zone que la couleur sélectionnée va fuir carrément. Mais il est aussi important de préciser que l’on peut régler la vitesse générale des particules avec la molette de la souris, et rendre ainsi le jeu bien plus facile, du moins dans le mode Basic composé de sept niveaux sans limite de temps. D’autres modes peuvent toutefois être débloqués, dont celui montré dans la vidéo ci-dessous. Celle-ci illustre d’ailleurs une autre nouveauté de cette suite, le mode C30 qui baigne le jeu dans les sonorités du processeur sonore éponyme, employé par Namco dans ses jeux d’arcade au début des années 1980. Car toute la partie sonore a une nouvelle fois été réalisée par la légendaire Yuriko Keino qui a œuvré sur des classiques comme Dig Dug, Xevious (1982) ou encore Pac-Land (1984). Elle évoque d’ailleurs sa carrière et les possibilités techniques offertes par ce processeur dans une interview donnée à KORG en compagnie de notre membre d’honneur Mikito Ichikawa, puisque cette suite est de nouveau compatible avec la surface de contrôle nanoKONTROL 2 du célèbre fabricant de matériel musical. Elle est pour rappel disponible sur Steam au tarif de 6,89 €.














