Voilà qui ne nous rajeunit pas ; cela fait plus de six ans que Sydney Hunter and the Caverns of Death (2017) avait été annoncé sur Master System, ce qui nous contraint sans doute à refaire le point sur les différentes aventures de la mascotte officieuse de CollectorVision. On ne va toutefois pas revenir sur la polémique qui a donné naissance à la série, mais juste rappeler les quatre épisodes existants. Il y a d’abord Sydney Hunter and The Shrines of Peril (2014) sur Intellivision, qui est en fait le portage annulé à l’époque du célèbre Smurf: Rescue in Gargamel’s Castle (1982, ColecoVision). Ensuite, il y a deux jeux que l’on a tendance à confondre, Sydney Hunter and the Sacred Tribe (2017), créé à l’origine sur Master System par Óscar Toledo « nanochess » Gutiérrez (Pumpkin Bakery) et qui se déroule sur une seule grande carte, et Sydney Hunter and the Caverns of Death, donc, lui composé d’une succession de niveaux et conçu d’abord sur Super Nintendo par Jean-Michel « AlekMaul » Girard (Jester). Ces trois productions homebrew sont réunies sur une cartouche Evercade, mais il existe un quatrième épisode, lui néorétro, Sydney Hunter and the Curse of the Mayan (2019), croisé pour la dernière fois en début d’année dernière sur Xbox et PS4.
Il est donc ici question de Sydney Hunter and the Caverns of Death (2017), considéré en réalité comme un épisode hors-série alors qu’il est sans doute le plus connu. Créé à l’origine sur Super Nintendo, donc, il a été uniquement adapté jusqu’à présent ColecoVision à notre connaissance, mais un portage NES signé Tony Cruise (Pyxidis EX) est toujours en développement. Quant à cette version Master System, adaptée par Óscar Toledo « nanochess » Gutiérrez, on soupçonne qu’elle soit en fait prête de longue date, mais CollectorVision vient de la mettre en vente à cette adresse au tarif de $75 (64 €) hors frais de port. Il ne s’agit pas d’une précommande, le jeu est en stock.
Erratum : Ce qui est indiqué dans l’article reste correct, mais Óscar Gutiérrez a précisé sur Bluesky que ce portage Master System est basé sur sa version ColecoVision, elle créée sans code source en se basant sur l’original Flash signé Keith « Raccoon Lad » Erickson en 2012, comme la version Super Nintendo conçue en parallèle.
