Une sélection de freeware indé avant la GamesCom

Scary Gardener Tales 3D (ryctyngylyr)

Scary Gardener Tales 3D (ryctyngylyr)

Si la dernière sélection a moins d’une semaine, elle avait été écourtée d’un jeu pour des raisons techniques, avec lequel je vais commencer cette nouvelle fournée. De plus, comme le prochain (et imminent) podcast vous le confirmera, je fais partie de l’expédition pour la GamesCom la semaine prochaine et je tenais donc, comme pour Japan Expo, à me libérer de ce rendez-vous chronophage. Mais trêve de 36 15 My Life, voici les jeux de la semaine si j’ose dire :

Scary Gardener Tales 3D est un Doom-like, ou plutôt un Wolfenstein-like, bien que son gameplay fasse un usage anachronique de la souris. Dans la peau d’un jardinier revanchard, vous parcourez les niveaux hantés par des squelettes et autres fantômes. Si le titre de ryctyngylyr souffre d’un level design un peu trop labyrinthique (un écueil classique que Locomalito avait su éviter avec 8bit Killer), l’atmosphère est plutôt réussie passé le premier niveau particulièrement trompeur. Jugez vous-même en le téléchargeant pour Windows ou Linux sur sa page IndieDB.

Killing Moon (JoyMasher)

Killing Moon (JoyMasher)

Alors qu’on attend fébrilement le très prometteur Odallus, dont le financement a été un succès, le studio brésilien JoyMasher l’a mis de côté trois jours, le temps d’une GameJam locale, Pack of Horrors. Inutile de vous expliquer le thème retenu et Killing Moon l’exploite pour le mieux ; on retiendra notamment l’excellence des effets sonores. Ce point & click à la progression très linéaire se montre parfois laborieux, mais on apprécie l’ambiance et les multiples clins d’œil au cinéma. Tentez de découvrir ce qu’il s’est passé dans ce collège sur Kongregate.

Betrayal (Bulbapuck)

Betrayal (Bulbapuck)

Lui aussi un point & click mais dans un genre très différent, Betrayal a participé à la compétition Adventure Game Studio One Room One Week 8, tout comme The Rebirth et The Reaper présentés le mois dernier. Le jeu de Bulbapuck et Mathias Niemand est lui aussi reparti bredouille, ce qui semble quelque peu injuste. Car malgré une réalisation austère, il offre un concept assez novateur où toutes salles apparaissent sur le même écran, si bien qu’il faudra parfois refermer une porte et/ou en laisser une ouverte pour entrer dans de nouvelles salles. C’est assez compliqué à expliquer, donc autant le télécharger directement à cette adresse.

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