THE KING OF FIGHTERS 2001 (PS4)
(Neo·Geo MVS, 15 novembre 2001 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie réédition : 05/01/2021
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [The King of Fighters 2001]
Sortie durant une période difficile pour SNK, entre le correct Sengoku 3 (2001) et le décevant Metal Slug 4 (2002), cette cuvée 2001 clôt le cycle Nests entamé avec The King of Fighters ’99. Côté gameplay, le concept des strikers de ses deux prédécesseurs est bien entendu conservé mais s’affine encore, gommant d’ailleurs certains abus de l’an passé. L’équipe est toujours constituée de quatre combattants mais cette fois on choisit si un, deux, trois ou aucun d’entre eux fera office de striker, sachant que plus on utilise de strikers, plus les autres personnages, jouables, seront puissants ; leur Power Gauge se remplira plus vite et on pourra en stocker davantage. Du coup, contrairement au volet précédent, les quarante personnages (avec le retour d’Heidern et l’arrivée de K9999, un clone de Kyō fortement inspiré par Tetsuo d’Akira) sont jouables – un nouveau record pour la série après The King of Fighters ’98… Du moins jusqu’à l’épisode suivant ! Et comme cette édition 2001 se révèle décevante en termes de réalisation, avec des décors en demi-teinte, des portraits ratés ainsi que des musiques courtes et insipides, mieux vaut se tourner vers The King of Fighters 2002, le second épisode best of après celui de 98.
ROD LAND (PS4) (Switch)
(arcade, avril 1990 au Japon)
Catégorie : action/plateforme
Joueurs : 1-2
Éditeur : Jaleco/Hamster
Date de sortie réédition : 07/01/2021
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [PS4], [Switch]
Connu au Japon sous le nom de Yōsei Monogatari Rod Land, il s’agit d’un des nombreux jeux à emprunter la formule de Bubble Bobble (1986), comme Snow Bros. (1990) sorti la même année chez Toaplan ou, dix ans plus tard sur Neo·Geo par exemple, ZuPaPa! et Nightmare in the Dark (2001). On retrouve donc la plupart des ingrédients du genre, à savoir l’univers mignon, des niveaux limités à un écran, des ennemis à piéger (ici à l’aide de la baguette magique éponyme) avant de les envoyer valser sur leurs congénères. Rod Land s’en distingue toutefois par l’impossibilité de sauter qui oblige donc à emprunter diverses échelles, sachant qu’on ne peut pas tirer en grimpant – sauf dans le portage Game Boy, le plus tardif en 1993. Le jeu a en effet été adapté sur de nombreux supports, chaque version apportant son lot de niveaux inédits ou de bugs corrigés dans le cas de celle de l’Amiga, abordée dans un épisode de Rétrovision. Il est même possible de sauter dans le portage NES sorti dans seulement quelques pays d’Europe, mais traduit en français il y a quelques années. Cependant, l’original en arcade présente la particularité de contenir sa propre suite qui se débloque après avoir fini la première aventure, ou en pressant le joystick trois fois vers le bas après avoir inséré un crédit mais avant d’appuyer sur Start. De ce fait, le jeu n’a pas eu droit à une suite séparée mais à un spin-off, le jeu de réflexion Soldam (1992).