La sortie d’Astérix & Obélix : Baffez-les Tous ! (consoles) a déjà été abordée.
ALPHA MISSION II (iOS) (Android)
(Neo·Geo, 25 mars 1991 au Japon)
Catégorie : shoot ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie réédition : 30/11/2021
Prix : 3,99 €
Page du jeu : App Store, Google Play
Appelé ASO II: Last Guardian au Japon, sachant que ASO signifie « Armored Scrum Object », ce shoot ’em up fait partie de la première génération du catalogue Neo·Geo ; c’est le seizième jeu publié sur le standard. Il s’agit d’une suite bien tardive d’un titre sorti en 1985, donc bien avant que SNK ne crée son format d’arcade propriétaire, porté à l’époque sur NES et réédité sur PSP dans le cadre de la gamme SNK Arcade Classics en 2011. Du coup, retrouver au début des années 1990 un gameplay basé sur l’utilisation de lasers aériens et de missiles air-sol, comme dans Xevious (1982), avait déjà un petit côté désuet sur la « Rolls Royce des consoles 16-bit »… Mais le jeu offre cependant un mode de contrôle permettant de faire feu avec les deux types d’armes via le même bouton. Cette suite ajoute également un système d’armures que l’on peut obtenir en réunissant trois parties ou en les achetant entre les niveaux, sachant que sélectionner son armure vous rend vulnérable au feu ennemi ! Classique mais efficace, ce shoot ’em up manque hélas de rythme mais s’avère plus accessible que la plupart des ténors du genre sur la machine.
SAMURAI SHODOWN IV: AMAKUSA’S REVENGE (iOS) (Android)
(Neo·Geo, 25 octobre 1996 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie réédition : 30/11/2021
Prix : 3,99 €
Page du jeu : App Store, Google Play
Largement considéré comme le meilleur épisode avec Samurai Shodown II (1994), cette seconde prequel de ce dernier a été conçue en réaction au controversé troisième volet. Elle joue en effet la carte du rétropédalage en supprimant les esquives aériennes, et la possibilité de passer dans le dos de l’adversaire sournoisement est plus lente et donc plus facile à contrer. Le casting incomplet du III est aussi corrigé par trois revenants et deux nouveaux venus, sachant que chaque personnage se décline toujours en deux versions, slash et bust. De plus, la jauge de Rage ne progresse plus manuellement mais de manière classique, en prenant des dégâts, et on peut même débuter un round avec une jauge pleine si l’on se suicide durant la manche précédente ! Enfin, une autre particularité de cet épisode tient dans le mode Story en temps limité. Néanmoins, si les graphismes ont été retouchés pour un rendu plus cartoon, on pourra regretter par exemple la disparition des interactions avec le décor, et les musiques moins marquantes.
METAL SLUG 5 (iOS) (Android)
(Neo·Geo, 14 novembre 2003 au Japon)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie réédition : 30/11/2021
Prix : 3,99 €
Page du jeu : App Store, Google Play
Après le décevant Metal Slug 4 (2002), SNK se devait de redresser la barre pour le dernier volet sur le standard – le sixième est sorti sur Atomiswave. Cette fois développé au Japon par Noise Factory (Sengoku 3), le jeu renie son prédécesseur en oubliant même ses aspects originaux comme ses nouveaux personnages et son système de scoring, mais il corrige surtout son principal défaut : le recyclage. Il faut dire que la menace a changé et les ennemis sont totalement inédits, sauf leurs véhicules. À ce sujet, seuls les trois slugs les plus classiques (tank, avions et sous-marin) ont été conservés, et trois nouveaux font leur apparition. En revanche, il n’y a rien d’inédit côté armes, et certaines ont même disparu ! Enfin, côté gameplay, c’est du classique hormis l’arrivée d’un nouveau mouvement bien pratique, la glissade, qu’on aurait bien aimé voir dans les épisodes précédents… Plus accessible et moins interminable que Metal Slug 3 (2000) dont il égale pourtant les 708 Mbits, ce cinquième volet est plutôt réussi mais pas parfait, avec son manque d’embranchements, ses bruitages qui crachotent parfois, ses ralentissements contre le deuxième boss et son final un peu expédié – et puis la musique heavy metal ne sera pas du goût de chacun. Il a au moins le mérite d’être digne de la série, tout en étant assez rafraichissant.
Source : Gematsu
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