Les sorties de Record of Lodoss War: Deedlit in Wonder Labyrinth (Steam) et de Langrisser I & II (Steam, PlayStation 4, Switch) ont déjà été abordées. Signalons aussi de manière groupée pas moins de cinq jeux (!) signés Mo Dernart (Chode Loader) sur Commodore 64 : J.E.R.O (Jumpman Eggbeater Retreival Operator), Beatnik Bert, Atom Heart (v1.2 d’un jeu en lice à la SEUCK Compo 2018), Demon Star II (nouvelle version d’un candidat de l’année dernière) et enfin Wild Wafers, cinquième participant au concours SEUCK Compo 2020 organisé par The New Dimension.
Source : Indie Retro News
Source : Kotaku
P.O.W. PRISONERS OF WAR (PS4)
(arcade, 1988 au Japon)
Catégorie : beat ’em up
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie PSN : 10/03/2020
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [P.O.W. Prisoners of War]
Inclus dans la compilation SNK 40th Anniversary Collection, ce beat ’em up a la particularité de se dérouler dans un univers guerrier typique de SNK, mais l’on ne contrôle pas les protagonistes d’Ikari Warriors (1986) puisque nos deux « prisonniers de guerre » s’appellent ici Snake (aucun lien non plus) en bleu et Bart en rouge. Le gameplay repose sur l’utilisation de trois boutons, un pour les poings, un pour les pieds et un pour le saut, et offre trois attaques supplémentaires (coups de pied sauté, coup de poing arrière et coup de boule) en les combinant. Mais l’originalité du titre repose surtout dans ses armes à ramasser, un couteau de lancer et une mitrailleuse, que l’on peut tous deux économiser en utilisant le bouton de pied. Comme beaucoup de jeux de l’éditeur, il a uniquement eu droit à un portage NES présenté dans un épisode de Rétrovision. Cette version n’est hélas jouable qu’en solo et offre une palette de coups un peu plus limitée avec un bouton de moins.
KING OF THE MONSTERS 2 (PS4)
(Neo·Geo MVS, 25 mai 1992 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK
Date de sortie PSN : 10/03/2020
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [King of the Monsters 2]
Comme on l’expliquait au moment de la réédition de son prédécesseur l’été 2017, cette suite sortie un peu plus d’un an après change quelque peu la formule. En effet, alors que le premier était une sorte d’hybride entre Rampage (1986) et un jeu de catch, on a cette fois affaire à un beat ’em up plus classique, d’ailleurs jouable en coopération même si un mode un-contre-un (forcément rudimentaire) est proposé. En conséquence, le gameplay évolue avec moins de prises – et on ne peut plus courir – et surtout la moitié du casting passe à la trappe, ne conservant que les trois personnages les plus emblématiques, les clones de Godzilla, King Kong et d’Ultraman qui ont toutefois évolué entretemps ; le gorille géant est devenu Mécha-King Kong Cyber Woo par exemple. Plus joli que son prédécesseur, King of the Monsters 2 offre aussi des décors plus variés (dont Paris) et quelques nouveautés comme des items à ramasser (typiquement cachés dans les immeubles qu’on peut lancer), deux stages bonus et la possibilité de régler la difficulté qui manquait cruellement à l’original, même si ça reste très difficile. Hélas, d’un autre côté, l’ambiance de film catastrophe est moins réussie avec des villes un peu désertes, et d’un jeu de combat moyen mais atypique on aboutit à un beat ’em up banal et franchement médiocre…
Source : Indie Retro News
METAL SLUG 5 (PS4)
(Neo·Geo MVS, 14 novembre 2003 au Japon)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie PSN : 12/03/2020
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [Metal Slug 5]
Après le décevant Metal Slug 4 (2002), SNK se devait de redresser la barre pour le dernier volet sur le standard – le sixième est sorti sur Atomiswave. Cette fois développé au Japon par Noise Factory (Sengoku 3), le jeu renie son prédécesseur en oubliant même ses aspects originaux comme ses nouveaux personnages et son système de scoring, mais il corrige surtout son principal défaut : le recyclage. Il faut dire que la menace a changé et les ennemis sont totalement inédits, sauf leurs véhicules. À ce sujet, seuls les trois slugs les plus classiques (tank, avions et sous-marin) ont été conservés, et trois nouveaux font leur apparition. En revanche, il n’y a rien d’inédit côté armes, et certaines ont même disparu ! Enfin, côté gameplay, c’est du classique hormis l’arrivée d’un nouveau mouvement bien pratique, la glissade, qu’on aurait bien aimé voir dans les épisodes précédents… Plus accessible et moins interminable que Metal Slug 3 (2000) dont il égale pourtant les 708 Mbits, ce cinquième volet est plutôt réussi mais pas parfait, avec son manque d’embranchements, ses bruitages qui crachotent parfois, ses ralentissements contre le deuxième boss et son final un peu expédié – et puis la musique heavy metal ne sera pas du goût de chacun. Il a au moins le mérite d’être digne de la série, tout en étant assez rafraichissant.
KIKI KAIKAI (Switch)
(arcade, 18 septembre 1986 au Japon)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1
Éditeur : Taito/Hamster
Date de sortie eShop : 12/03/2020
Prix : 6,99 €
Page du jeu : https://www.nintendo.fr/…KIKI-KAIKAI-1740755.html
Inclus aussi dans l’EGRET II mini, ce volet inaugural d’une série créée par Taito mais poursuivie sur consoles par Natsume dès 1992, sous le nom de Pocky & Rocky en Occident, n’a jamais quitté le Japon, y compris ses portages sur MSX2, Famicom Disk System et PC Engine. Nettement plus austère que sur Super Nintendo, d’autant que le tanuki Rocky n’est pas là, le jeu tranchait toutefois déjà par son scrolling changeant de direction et surtout son univers de folklore japonais. On y incarne en effet une jeune prêtresse lançant des talismans o-fuda sur ses ennemis (fantômes et autres démons rigolos), et agitant un gohei purificateur pour arrêter les projectiles et se défendre au corps à corps. Ce dernier sert également à trouver des bonus cachés dans divers éléments de décor. Malgré la présence d’une roulette offrant une chance supplémentaire quand on n’a plus de vies, le jeu est très difficile d’autant qu’il n’est hélas jouable qu’en solo. Ses suites ne sont pas forcément plus accessibles mais offrent au moins des environnements moins monotones.
Source : Indie Retro News