On débute ce bilan avec le charmant Dono’s Tale, dont on évoquait il y a moins d’un mois la démo sur Steam, toujours disponible. La campagne Kickstarter alors annoncée par Super Item Studios a été lancée cette semaine, et il est encore temps de bénéficier du tarif préférentiel de $10 (11 €) pour réserver sa copie de ce jeu plateformes rappelant furieusement Yoshi’s Island (1995). Il n’est toutefois pas attendu avant la fin de l’année prochaine.
Lui aussi est apparemment passé par Kickstarter, mais on a loupé sa campagne. Ce n’est de toute façon plus très important, puisque Unusual Findings est attendu le 12 octobre sur Steam et sur toutes les consoles. Et comme vous l’aurez compris rien qu’à la vignette de la bande-annonce ci-dessus, ce point & click signé Epic Llama Games est fortement inspiré par Stranger Things et Cie, multipliant les clins d’œil nostalgiques aux années 1980… Source :Nintendo Life
Deux semaines plus tard, le 28 octobre, c’est Astral Flux qui fera son arrivée, a minima sur Steam. Mais d’ici là, on pourra tester le jeu d’action/aventure des Canadiens de Cosmocat Games dès lundi à l’occasion du prochain « festival » de démos de la plateforme.
Mais certains jeux n’ont pas attendu le lancement du Steam Next Fest pour proposer des démos. C’est le cas de The Creepy Syndrome, l’anthologie horrifique signée BoomFire Games (Cards of the Dead) que l’on vous présentait début juillet. Elle est attendue en fin d’année sur Steam, donc, mais également sur toutes les consoles via JanduSoft.
Ensuite, c’est Meg’s Monster que l’on peut essayer sur Steam. C’est à l’occasion de l’INDIE Live Expo en mai que l’on découvrait ce RPG poétique d’Odencat, qui s’est fait remarquer avec Bear’s Restaurant et Fishing Paradiso. On avait évoqué une sortie en octobre tandis que la page indique désormais « hiver 2022 » – ce qui ne veut rien dire, mais bon…
Changement d’ambiance avec Gunbrella, que l’on découvrait également en mai mais dans le cadre d’un Nintendo Indie World. Le jeu de Doinksoft (Demon Throttle) est d’ailleurs lui aussi attendu sur Switch en plus de Steam où l’on peut télécharger une démo, donc.
Place à un revenant puisque cela faisait plus de deux ans que l’on n’avait pas abordé ici Knuckle Sandwich, et après un autre silence de deux ans !… D’ailleurs, la vidéo ci-dessus n’a rien de nouveau non plus, mais on peut au moins tester enfin le RPG délirant d’Andrew Brophy sur Steam, où aucune période de sortie même approximative n’est indiquée.
Bien plus près de nous a priori, Orebody: Binder’s Tale est lui sans doute déjà terminé puisque les précommandes de l’édition physique de cet homebrew sur NES avaient ouvert en juillet dernier. On avait alors indiqué que ce jeu d’action/plateforme signé John Vanderhoef devait sortir à terme sur Switch, mais aussi sur PC via itch.io où l’on pouvait télécharger une démo. Eh bien celle-ci vient de faire son arrivée sur Steam en attendant une sortie cet automne.
Lui n’a pas encore de démo mais dispose déjà de sa propre page Steam en attendant sa sortie en fin d’année ou en début d’année prochaine. Certes, Magical Fairy Force – Champion Edition ne fait pas très rétro avec ses graphismes dessinés à la main et, si l’on en parle ici, c’est déjà qu’il s’agit de la version « moderne » et enrichie d’un jeu homebrew signé Ryan Witmer alias Phaser Cat Games (Intellidiscs), sorti à l’origine sur Atari 5200 fin 2020.
Et surtout, cela nous offre une transition parfaite pour passer au homebrew puisque le même Ryan Witmer vient de boucler le développement de Rob ‘n’ Banks, une adaptation de Lock ‘n’ Chase (1981) sur Atari 5200. La ROM de la version finale est disponible sur AtariAge et le site va en publier l’édition physique qui sera mise en vente à la convention Portland Retro Gaming Expo ce mois-ci puis sur la boutique du forum début novembre.
En parlant d’édition physique, José Luis Salguero alias Physical Dreams (Gelatino 2) vient d’ouvrir les réservations de son nouveau jeu MSX, baptisé Campanera: Jozelito’s Adventure. Ce jeu d’aventure met en scène José Jiménez Fernández alias Joselito, un petit chanteur prodige protagoniste de plusieurs films dans les années 1950-1960, à commencer par Le Petit Vagabond (1956) inspiré par la chanson Campanera. Le jeu se commande pour une trentaine d’euros en envoyant un mail à l’adresse indiquée sur MSX.org.
On reste sur micro 8-bit mais on passe au Commodore 64 (et Plus/4) pour Tenebra 2, comme son nom l’indique la suite de Tenebra sorti en fin d’année dernière. Comme pour ce dernier, Haplo (Sever The Wicked!) a mis en ligne une démo des neuf premiers niveaux sur itch.io. Source :Indie Retro News
Autre démo, mais pour le petit frère Amiga, du portage amélioré de Flying Shark (1987) croisé pour la dernière fois en juillet. Magnus Tegström (Scourge of the Underkind) vient d’en publier à cette adresse une démo qui tourne sur un modèle de base équipé d’un méga de RAM. Source :Saberman
On reste sur Amiga pour une nouvelle vidéo d’Hyperblaster sachant que la dernière en date, remontant à fin juillet, tournait sur Neo·Geo… Or la différence n’est pas énorme, même si le jeu de Michael Borrmann alias Tigerskunk, qui planche en parallèle sur Dragon Wood pour les Atari 8-bit, nécessite bien sûr un modèle AGA (1200, 4000 ou CD32).
Et on reste sur une architecture 68000 pour achever la section homebrew de ce bilan avec la Jaguar, et une nouvelle vidéo de Jumping At Shadows, signé Lawrence « Cyrano Jones » Staveley et Alexander « AnderLex » Grade (Gravitic Mines). Celle-ci présente la démo de cinq niveaux qui sera jouable à l’imminente Portland Retro Gaming Expo, mais Staveley promet une ROM pour ceux qui ne pourront pas se rendre sur la convention.
On passe à la Dreamcast pour revenir sur Dee Dee Planet, un party game annulé dont un prototype avait été exhumé en juin de l’année dernière. Eh bien des passionnés sont parvenus à le rendre de nouveau jouable en ligne, après avoir corrigé un bug sur les classements ! Les fichiers nécessaires sont disponibles sur cette page et les explications à cette adresse. Source :Time Extension
Et également dans la série « mieux vaut tard que jamais », la NES a enfin droit à son système d’exploitation, NES-OS. Compte tenu du manque de mémoire de la console, il est toutefois limité mais offre une interface graphique et deux programmes, des réglages permettant de le personnaliser et un traitement de texte compatible avec le clavier du BASIC Famicom. Source :Time Extension
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