Réédition de Ninja Five-O/Ninja Cop et autres sorties rétro de la semaine

Les sorties de Wolfenstein RPG (PC) et d’OMEGA 6: The Triangle Stars (Steam, Switch) ont déjà été abordées.

Ceci est le premier jeu de la nouvelle gamme ACA2 NEOGEO, qui ressort les classiques Neo·Geo déjà publiés sur Xbox One, PlayStation 4 et Switch avec de nouvelles fonctionnalités (dont du jeu en ligne) sur Xbox Series et PlayStation 5. Les possesseurs des rééditions originales n’auront à payer que 30% environ du prix de 8,99 €.

THE KING OF FIGHTERS ’98 (Xbox Series, PlayStation 5)
(Neo·Geo MVS, 23 juillet 1998 au Japon)
Catégorie : combat
Joueurs : 1-2
Éditeur : SNK/Hamster
Date de sortie réédition : 27/02/2025
Prix : 8,99 €
Page du jeu : [Xbox Series], [PS5]

Voici celui que beaucoup considèrent comme le meilleur épisode de la série. Il faut dire que The King of Fighters ’98 en est objectivement l’un des deux volets « best of » (ou Dream Match) avec The King of Fighters 2002, c’est-à-dire qu’ils réunissent à peu près tous les personnages de la licence apparus jusque-là, mais sans scénario faisant office de prétexte. Or l’histoire n’a de toute façon jamais été prépondérante dans le genre… Cette cuvée 1998 reprend donc à quelques subtilités près le gameplay de son prédécesseur direct, qui avait amené le choix entre les styles de combat Extra et Advanced pour rappel, et y incorpore presque tous les combattants des deux premiers volets – hormis quelques boss ajoutés dans le remake Ultimate Match en 2008 sur PlayStation 2 ; rééquilibrée deux ans plus tard, cette version a servi notamment de base à la réédition Steam publiée fin 2014.

DEAD CONNECTION (PS4, Switch)
(arcade, août 1992 au Japon)
Catégorie : run and gun
Joueurs : 1-2
Éditeur : Taito/Hamster
Date de sortie réédition : 27/02/2025
Prix : 6,99 €
Page du jeu : [PS4], [Switch]

Abordé il y a bien longtemps dans Pix’n Love, Dead Connection (1992) fait partie de ces titres injustement méconnus de Taito, offrant une ambiance plutôt originale pour l’époque, celle de la mafia. Bien qu’il se déroule en 1953, le titre est largement inspiré par le film Les Incorruptibles (1987), et d’ailleurs deux des quatre personnages jouables sont calqués sur Kevin Costner et Andy Garcia, même si le méchant est plutôt basé sur Marlon Brando dans Le Parrain (1972). L’objectif de chacun des huit niveaux est d’éliminer un nombre croissant d’ennemis, ce run and gun ayant la particularité de se dérouler en écran fixe à la manière d’un Smash TV (1990) mais avec une vue en perspective et dans des décors bourrés de détail. Si les personnages sont ainsi petits et parfois difficiles à différencier, les environnements sont largement destructibles à la manière d’un Dick Tracy (1990), mais avec plus d’interactivité. Quand ils ne font pas tomber des caisses sur les ennemis, les joueurs disposent d’un pistolet, peuvent frapper au corps-à-corps et ramasser des armes (mitraillettes, fusils à pompe) aux munitions limitées. Un second bouton permet de se baisser ou, lorsqu’il est combiné à une direction, d’effectuer un plongeon qui rend temporairement invulnérable et permet de tacler les ennemis. Un véritable régal qui n’a toutefois pas connu le succès escompté, a priori parce que le thème de la mafia n’était pas parlant pour le public japonais… Le titre ne sera ainsi jamais réédité jusqu’à récemment au sein de la compilation TAITO Milestones 3, et donc désormais à l’unité.